Les enjeux de la mobilité transfrontalière dans le Chablais au cœur de discussions franco-suisses
Les communes des Chablais français, vaudois et valaisan réunies pour un forum ce jeudi à Port-Valais. Au cœur des débats : la question de la mobilité transfrontalière. Les partenaires français et suisses ont présenté les enjeux touchant la région, afin d'améliorer les déplacements dans le Chablais.

Plus de 4'000 travailleurs traversent tous les jours la frontière à Saint-Gingolph, en direction de la Riviera vaudoise et du Chablais. Les 28 communes du Chablais vaudois et valaisan sont donc fortement impactées par le nombre d’emplois liés à la main-d’œuvre frontalière.
La mobilité est la condition principale pour le développement économique de la région. C’est pourquoi élus français, vaudois et valaisans se sont retrouvés à Port-Valais ce jeudi. À un moment où des travaux vont fortement impacter la mobilité dans la région. "L'actualité de ces prochaines années nécessitait l'organisation de cette rencontre", indique Norbert Zufferey, directeur de l’association de communes Chablais région.
Ce jeudi à Port-Valais, le canton a présenté les travaux qui ont commencé dans la région et qui vont s’étaler sur plusieurs années. Ils concernent l’itinéraire routier, mais aussi le transport ferroviaire, avec notamment la Ligne Sud-Léman, ou Ligne du Tonkin.
La Ligne Sud-Léman
Enjeu majeur pour la mobilité à l’échelle du bassin lémanique franco-suisse, le projet de réhabilitation des 17 kilomètres de la ligne ferroviaire entre Évian-les-Bains et Saint-Gingolph permettra d’assurer la continuité du réseau, de Genève jusqu’à Sion, et de désengorger le trafic routier. Réelle alternative à la route, cette offre devrait contribuer à réduire la congestion du trafic routier et ses plus de 10’000 véhicules, qui traversent la frontière chaque jour.
