Le Grand Conseil veut favoriser l'apprentissage des langues nationales par les enfants allophones
Le parlement a accepté mercredi une intervention émanant des rangs du Centre du Haut-Valais et qui veut imposer des cours de langue aux enfants avant même leur entrée à l'école enfantine.

Le texte demande que les petits allophones fréquentent durant un an une structure intégrant l’apprentissage de la langue à raison de trois demi-journées par semaine avant leur entrée à l'école enfantine.
Seuls les députés socialistes du Valais romand se sont opposés à cette motion, transformée en postulat. Ils ont soulevé la question du financement de cette mesure. Elle va, selon eux, prétériter les familles aux revenus les plus bas. Mais même leurs camarades germanophones ont soutenu la démarche, qui existe déjà dans d'autres cantons outre-Sarine.
Le Conseil d'Etat devra donc se pencher sur la question. Auteur de ce texte, le chef du groupe die Mitte Aron Pfammater a rappelé à la tribune que certains enfants entrent à l'école sans parler un seul mot d'une langue nationale. "La clé de l'intégration est la connaissance linguistique", a-t-il plaidé.