Le Grand Conseil dit non à une motion qui lui demande de s'interroger sur sa représentativité
Le plénum a rejeté mercredi matin une motion émanant des rangs du Centre. Celle-ci demandait la création d'une commission de réflexion, dans le but de rendre le parlement plus représentatif de la population valaisanne.

Le Grand Conseil est-il vraiment représentatif de la population valaisanne ? Le plénum refuse de se pencher sur la question. Il a rejeté mercredi matin une motion émanant des rangs du Centre du Valais romand.
Rédigé par la députée Françoise Métrailler, le texte dresse un constat : l'enseignement et le droit sont surreprésentés dans les travées du parlement. A l'inverse, certains secteurs – comme l'artisanat, le tourisme ou l'industrie – en sont quasiment absents.
La motion demandait donc la création d'une commission de réflexion, afin d'examiner comment diversifier le profil des élus. Elle proposait de revoir le calendrier parlementaire, en tenant compte des obligations professionnelles des députés. Le texte demandait aussi de réfléchir à l'impact de la rémunération sur l'engagement politique.
Mais le Grand Conseil ne l'a pas entendu de cette oreille. La proposition a fait le plein dans les rangs du Centre et de l'UDC mais pas auprès des autres partis. Ceux-ci ont notamment dit craindre la création de bureaucratie inutile.