Lave torrentielle à Bagnes : équipes de sécurité et machinistes ont cravaché toute la nuit
Suite à l'importante lave torrentielle de mercredi dans le Val de Bagnes, équipes de sécurité et machinistes ont travaillé toute la nuit. La Dranse semble maîtrisée mais reste sous haute surveillance.

La nuit de mercredi à jeudi n'a pas été de tout repos dans le Val de Bagnes. Suite à la lave torrentielle qui s'est produite hier dans le torrent du Fregnoley, machinistes et équipes de sécurité se sont activés à la création de digues pour canaliser l'eau et les boues.
"La priorité est de libérer la Dranse", explique Antoine Schaller, secrétaire général adjoint de Val de Bagnes. "On doit assurer une certaine fluidité du cours d'eau, et dans un second temps, remettre en état la route. Mais, avant cela, il y a encore passablement de travail", ajoute-t-il. De fait, au petit matin, la rivière paraissait maîtrisée selon les autorités, mais restait sous haute surveillance.
Les habitants rentrent chez eux
La lave torrentielle a également eu un impact sur les habitants de la région. Rappelons que mercredi après-midi, l'évacuation du camping de Champsec, ainsi que deux hameaux, Le Fregnoley et Les Epenays, a été ordonnée. Plus tard, vers 23h30, c'est l'entierté des habitants de Champsec, à savoir environ 200 personnes, qui ont dû quitter leur domicile. La population a été prise en charge à l’espace St-Marc, au Châble, à la salle polyvalente de Lourtier, ou encore chez certains habitants en sécurité qui ont spontanément proposé le gîte.
Entre-temps, la situation a évolué. Les habitants de Champsec peuvent regagner gentiment leur foyer. La situation pour ceux résidant à Lourtier évolue aussi dans le bon sens avec un accès sous surveillance qui sera ouvert jusqu'à 18h00, ce jeudi, par la route du Soleil reliant Lourtier à Verbier, indique Antoine Schaller.
Pas de dégâts
En quittant le lit de la rivière, la lave torrentielle n’a cependant pas fait de dégâts sur les habitations environnantes. À l’heure de compter les dégâts, le secrétaire se veut plutôt positif. "On est relativement épargné. Mais bien entendu, il y a quand même une route à mettre en état. Et ça prendra plusieurs jours", estime le secrétaire général adjoint. De fait, la surveillance est le maître-mot :