La SPA du Bas-Valais se dit "dépassée par les événements". Elle lance un appel à l'aide.
L'association dit se trouver dans une situation impossible, en raison notamment de l’augmentation du nombre de chats errants. La création d’un refuge dans le Chablais devient urgente.

Fondée dans les années 1970, la SPA du Bas-Valais assure être aujourd’hui à bout de souffle. En cause notamment, un nombre de chats errants qui ne cesse d’augmenter dans la région. Depuis le mois de mai, 107 félins ont ainsi été attrapés pour être stérilisés et soignés chez un vétérinaire.
Mais cela se fait à flux tendu, indique la présidente de la SPA du Bas-Valais Marie Marty. L'association ne dispose pas de locaux adaptés à l’accueil de ces animaux. Elle travaille donc avec une poignée de bénévoles, « qui sont en train de s’épuiser ». Les familles d’accueil, de leur côté, sont complètes et ne peuvent plus recevoir de nouveaux pensionnaires.
Dans ces conditions, « il faut absolument qu’on aie une structure pour se poser, mettre ces animaux à l’abri et travailler sereinement », indique Marie Marty.
Pas de réponse de la majorité des communes
Cela fait une quinzaine d’années que l’association cherche un lieu adapté, sans succès. Elle dispose pourtant de fonds, obtenus grâce à un important héritage au début des années 2010. Mais les communes sont peu sensibles à sa quête, déplore Marie Marty.
Au début de l’année, la présidente a écrit aux 33 municipalités des districts de Monthey, St-Maurice, Martigny et Entremont. « Sur 33 communes, on a reçu 11 réponses : 9 négatives et deux qui nous ont mis en attente », note Marie Marty. « Quand il y a une surpopulation féline, on nous appelle. Mais quand on demande, en contrepartie, un lieu où se poser, il n’y a plus personne », regrette la présidente.
La priorité de 2026
Pour 2026, elle se fixe comme objectif de faire aboutir ce dossier. « Dans l’idéal, on aimerait acquérir une structure déjà existante qu’on pourrait rénover comme une vieille ferme. Mais on est preneurs aussi d’un terrain sur lequel on pourrait construire ».
Le dossier est en cours d’élaboration au sein du comité de la SPA du Bas-Valais.
