La société Blanchalpe SA Remontées mécaniques à La Forclaz, en difficulté financière
La société Blanchalpe SA Remontées mécaniques n'est pas au meilleur de sa forme. Lors de son assemblée générale ce jeudi soir, elle a donc décidé de réduire son capital-actions pour éponger les pertes cumulées ces dernières années.

À l'ordre du jour de l'assemblée générale de Blanchalpe SA Remontées mécaniques qui s'est tenue à Evolène ce jeudi soir, la présentation et l'adoption des comptes de cette société dont les installations – trois téléskis et un babylift – se situent à La Forclaz, au cœur de l'Espace Dent-Blanche. Mais aussi, et surtout, la réduction du capital-actions dans le but de supprimer un excédent de passif.
En d'autres termes, une manière pour la société d'éponger les pertes cumulées ces dernières années, explique le président de Blanchalpe SA, Grégory Gaspoz : "On parle d'une réduction de 600'000 francs à 300'000 francs".
Face à ce constat, peut-on malgré tout envisager l'avenir de la société de manière sereine ou à l'inverse celle-ci risque de devoir serrer les dents ? "On essaie de fournir des efforts, notamment avec l'aide d'Evolène Région et de la commune", répond Grégory Gaspoz :
Nouvelle clientèle
"Mais ça reste compliqué", ajoute ce dernier. Compliqué, parce que le fond des installations de la société se situe à 1'700 mètres et le sommet à 2'200 mètres. Ce qui n'est pas très haut, comparé à d'autres stations où le bas des pistes est à 2'000 mètres d'altitude, précise Grégory Gaspoz.
Pour lui, faire partie de la société Magic Pass est donc bien plus avantageux que de ne pas en faire partie. "Ça a beaucoup changé les habitudes des gens", relève le président de société.
Fini les bons inclus dans les actions
Lors de l'assemblée générale ce de jeudi soir, une autre annonce a été faite, toujours en lien avec l'état financier de Blanchalpe SA, a encore précisé Grégory Gaspoz. À savoir que les bons de 15 francs utilisables lors d'une journée de ski, inclus dans les actions, ne sont désormais plus valables.
Il précise toutefois que si les finances devaient s'améliorer à l'avenir, la société pourraient en rééditer.
Enfin, toujours à l'ordre du jour, la décision de transformer les actions de type A et de type B en actions ordinaires. "C'est une exigence légale. Ça signifie qu'avant, on avait des actions nominatives et des actions au porteur. Ces dernières n'ont plus le droit d'exister aujourd'hui", explique Grégory Gaspoz. Et d'ajouter que seules les actions nominatives restent.
