L'enseignement ne connait pas de crise des vocations dans le Valais romand
La haute école pédagogique (HEP) est un peu victime de son succès dans le Valais romand. L’institution a remis vendredi soir leurs diplômes à 150 futurs enseignants sur son site de St-Maurice.
Fondée au début des années 2000, la HEP accueille depuis une dizaine d’années des formations de base pour le niveau secondaire également. Depuis, entre 400 et 500 élèves fréquentent tous les ans les bancs de l’institution dans le Chablais et à Brigue.
Il y a même davantage de demandes que ce qui peut être honoré, souligne le directeur Fabio di Giacomo. « Nous tournons au maximum de nos capacités » dans le Valais romand, précise-t-il. Un projet d’agrandissement des locaux est d’ailleurs en discussion avec le canton du Valais.
Dans le Haut-Valais, il est un peu plus difficile de séduire de futurs enseignants et la situation est un peu moins tendue, précise encore le directeur. L’établissement songe tout de même à s’installer sur un campus commun avec la HES-SO.
L’interview de Fabio di Giacomo :
Une petite taille, synonyme de succès
Pourtant, la haute école pédagogique du Valais est bien plus petite que ses voisins. Elle accueille par exemple cinq fois moins d’élèves que la grande sœur vaudoise. Mais sa « taille humaine » est peut-être une des raisons de son succès, selon le directeur qui met aussi en avant un enseignement tourné vers le terrain.
"A flux tendu" dans le Valais romand
Pour l’instant, les diplômes décernés dans le Valais romand correspondent plus ou moins aux besoins du marché dans le canton, selon le directeur de la HEP valaisanne. « On est à flux tendu mais pour l’instant, cela fonctionne », selon Fabio di Giacomo.
Dans le Haut-Valais, en revanche, la situation est plus compliquée. « Si on pouvait former plus d’étudiants, ça serait bénéfique pour le terrain », souligne encore le directeur de la haute école pédagogique du Valais.