Halloween à la ferme avec "4 Pattes pour Demain"
À Saxon, l’association "4 Pattes pour Demain" a réuni des enfants pour une Kids Party d’Halloween : visite des enclos, rencontres avec vaches et chèvres, atelier citrouilles. Une fête pour s’amuser et sensibiliser les enfants au bien-être animal.

Mardi dernier, le refuge de "4 Pattes pour Demain" a pris des airs de ferme enchantée. Déguisements, balade au milieu des enclos et atelier de sculpture : "On va leur faire visiter les animaux, et puis on va leur faire décorer des citrouilles, et s’amuser", précise la présidente de l’association Wendy Pichard. Les enfants ont enchaîné découvertes et fous rires, entre chèvres curieuses, lamas réservés et cochons gourmands.
Cette journée festive se voulait autant ludique que pédagogique, au plus près des animaux. "On a visité les chèvres, on a pu les toucher… il y avait aussi des cochons… on a pu leur jeter les glands", résume une participante, avant de retourner décorer sa citrouille.
Une seconde date est annoncée le 29 octobre pour les familles intéressées.
Derrière l’événement, un engagement
Derrière les rires et les déguisements, l’association poursuit une mission bien plus profonde. "4 Pattes pour Demain, c'est un refuge qui est là pour accueillir les animaux de la ferme qui étaient maltraités, abandonnés ou voués à une mort certaine", rappelle sa présidente Wendy Pichard. Fondée il y a onze ans, l’association s’est implantée à Saxon il y a cinq ans, le refuge abrite aujourd’hui une véritable arche de campagne : vaches, chèvres, cochons, ânes ou encore lamas y trouvent un second souffle.
"Le but, c'est de les recueillir, de les soigner et de les replacer ensuite", poursuit-elle. Les appels à l’aide proviennent aussi bien de particuliers dépassés que de saisies officielles menées par le service cantonal des affaires vétérinaires. Chaque sauvetage est une course contre-la-montre, souvent marquée par des histoires lourdes, mais aussi par des renaissances spectaculaires.
Et si l’accueil est au cœur de la démarche, le lien entre humains et animaux en est l’âme. "La médiation animale n'est plus à prouver", affirme Wendy Pichard. Foyers, écoles et institutions collaborent régulièrement avec le refuge, offrant à des enfants ou des personnes fragilisées des moments de partage et d’apaisement au contact des animaux.







