En vue d'un possible retour du prédateur en Valais, des modifications du Plan Ours sont demandées
L’Association Romande pour la Régulation des Grands Prédateurs craint le retour de l'ours en Valais. En prévision, elle demande à la Confédération de modifier son Plan Ours. L'ARRGP estime qu'il place la sécurité du prédateur avant celle de l'homme.

L’Association Romande pour la Régulation des Grands Prédateurs s’inquiète du possible retour de l’ours en Valais. La direction du parc national italien de Val Grande a récemment confirmé qu’un individu a été aperçu l’an dernier dans cette zone protégée située au sud du Simplon. Le passage vers le Valais étant aisé, le "Walliserbote" et le "Nouvelliste" ont indiqué la semaine dernière qu’il est de plus en plus probable qu’un plantigrade visite à nouveau notre canton.
Dans cette éventualité, l’Association Romande pour la Régulation des Grands Prédateurs, présidée par le président d'Hérémence Grégory Logean, demande à la Confédération de modifier son Plan Ours dans les meilleurs délais. Elle estime que ce dernier place la sécurité du prédateur avant celle de l'homme.
En guise d’exemple, l’association cite le fait que seul un ours qui a tué une personne ou qui ne craint plus l'homme puisse être abattu. Le plantigrade ne peut pas non plus être tiré s'il s'attaque au bétail ou provoque des dégâts matériels. L’ARRGP précise encore que le financement des mesures visant à tenir les ours à l’écart, comme le remplacement des poubelles des espaces publics, incombe en première ligne aux communes et aux cantons.