En Valais, les plaintes pénales pourraient jouer les arbitres entre pro et anti-loups
Alors que le nombre de loups tirés pour la régulation cantonale est reparti à la hausse, le débat se durcit. Trop selon Grégory Logean, attaqué personnellement sur les réseaux sociaux.

Alors que le nombre de loups tirés pour la régulation cantonale est reparti à la hausse (21 au 1er janvier), le débat entre pro et anti-loups ne cesse de se durcir.
Bien trop, selon Grégory Logean, attaqué personnellement sur les réseaux sociaux. Le propos ne fait pas dans la dentelle, notamment via un commentaire déclarant que « le mieux serait que le père Logean soit aussi liquidé ».
Ce point de vue a été cueilli sur le profil de l’association « Defend the wolf » que Rhône fm a tenté de joindre mardi, sans succès.
Mais sur le fond, la ligne rouge est clairement franchie, selon le président de l'Association romande pour la régulation des grands prédateurs prêt à partir en justice.
Tout comme d’ailleurs pour un autre appel lancé par la même association qui promet 10 mille francs à celui ou celle qui divulguera le nom du garde-chasse responsable de la meute d’Augsbord et d’Hérens. Sur cet « appel à délation » à l’encontre des gardes-chasses, contre lequel Grégory Logean verrait d’un bon œil une plainte du service cantonal, en tant qu’employeur de professionnels mandatés pour ces tirs de régulation validés par la Confédération.
Contactée, l’association n’a pas donné suite. Elle a toutefois elle aussi joué de la justice puisqu’elle annonce sur son profil, avoir déposé plainte auprès du ministère public valaisan en réaction à des commentaires jugés insultant.
La Confédération a donné autorisation au canton du Valais de rayer de la carte plus de la moitié des treize meutes évoluant sur son territoire, soit un minimum de 34 loups sur une centaine d'individus d’ici, donc, au 31 janvier.