Doublement du nombre d'échanges linguistiques pour les jeunes valaisans en formation
C'était l'une des priorités du Département valaisan de l'économie et de la formation. Les échanges linguistiques ont quasiment doublé en Valais depuis 2017.
Le Valais a vu quasiment doubler le nombre de jeunes participant à des programmes de mobilité depuis 2017. Des échanges qui permettent aux étudiants d'acquérir de nombreuses compétences pour leurs formations respectives. Ainsi, l'année passée, ils étaient exactement 6'194 à avoir participé à un échange, contre 3'300 six ans plus tôt.
Initiés par, le Bureau des Échanges Linguistiques en collaboration avec les établissements scolaires, ces programmes visent à enrichir l'expérience éducative des élèves à tous les niveaux. De l'enseignement obligatoire à la formation professionnelle. Les jeunes Valaisans peuvent donc aussi bien partir à la découverte de l'autre langue du canton que s'immerger dans la culture d'autres pays comme les États-Unis.
L'expérience acquise lors de ces échanges se ressent et apporte son lot de résultats. De plus, elle répond à un objectif bien particulier, selon Sandra Schneider, responsable du Bureau des Échanges Linguistiques du canton du Valais : renforcer la cohésion cantonale en permettant aux Valaisans d'apprendre l'autre langue cantonale. "C'est notre priorité d'aller dans ce sens", explique-t-elle. "Je pense que les jeunes ont besoin de se rapprocher, de mutualiser leur pratique et de se renforcer. Je crois d'ailleurs qu'ils le demandent", ajoute la responsable.
Financés par le Canton du Valais et par l'Agence nationale pour la promotion des échanges et de la mobilité, ces programmes sont également rendus possible grâce à une étroite collaboration à tous les niveaux : de l'étudiant à l'enseignant, en passant par le parent :
Pour la suite, le Canton du Valais souhaite continuer sur cette lancée. Objectif, développer et pérenniser davantage encore ces programmes de mobilité. "On veut donner encore plus de valeur à ces échanges et accompagner au mieux les élèves, les enseignants et les parents lors de ces échanges", précise Sandra Schneider.