Dès 2027, huit options spécifiques bidisciplinaires à choix
Dès la rentrée 2027, la nouvelle maturité gymnasiale sera mise en oeuvre à Genève, conformément à la réforme fédérale de 2023. Les élèves auront le choix entre huit options spécifiques bidisciplinaires, indique la cheffe du Département de l'instruction publique Anne Hiltpold dans un entretien publié mercredi sur le site du Temps.

"J’ai demandé dès le départ des travaux que nous travaillions à 'simplifier le système'", souligne Mme Hiltpold. Il existe actuellement onze options différentes avec des heures d'enseignement qui varient. "La nouvelle grille sera plus lisible", assure la conseillère d'Etat.
"Nous proposons un peu moins de choix, mais des choix qui ont du sens et permettent de faire des liens entre les disciplines", ajoute la cheffe du Département de l'instruction publique (DIP). Les élèves auront le choix entre biologie-chimie, économie-droit, informatique-physique, arts plastiques-histoire de l’art, musique-histoire de la musique, espagnol-culture hispanique, latin-culture antique et grec-culture antique.
Le DIP va essayer de proposer toutes les options dans chaque établissement "à l’exception peut-être du latin, du grec et de la musique." La cheffe du DIP précise que les options spécifiques commenceront en deuxième année. "Avec une année supplémentaire, les élèves seront plus à même d’opérer un choix éclairé", estime-t-elle.
Autre spécificité annoncée dans le Temps: des semaines dites d’apprentissages décloisonnés, une par semestre, ainsi que des ateliers de transversalité. Parmi les sujets qui seront abordés: la citoyenneté, la durabilité, l’IA, l’addiction aux écrans ou la prise de parole en public.
Sciences humaines
L'ordonnance fédérale de 2023 impose l’économie, le droit et l'informatique comme disciplines fondamentales. Le temps d'enseignement des arts est aussi augmenté. "Sachant que le nombre total de périodes d’enseignement ne change pas, il fallait ensuite procéder à des arbitrages, avec une grille horaire équilibrée qui ne surcharge pas non plus les élèves", explique Mme Hiltpold.
Ainsi, le temps d’enseignement du français sera légèrement réduit, la géographie perd une période d’enseignement mais l’histoire et la philosophie conservent leur dotation. "Avec cette formule, les sciences humaines restent largement dotées, bien au-dessus du pourcentage minimal imposé par l’ordonnance", estime la conseillère d'Etat.