Voyage Voyage – épisode 2 : Loïc In-Albon, le Valaisan aux trois maisons
Le sport est synonyme de voyages, de trajets plus ou moins longs, plus ou moins fréquents. Pendant ces fêtes, découvrez les portraits de neuf Valaisan·ne·s qui nous parlent de cet aspect lié à leur pratique sportive aux quatre coins de la Suisse et du monde. Épisode 2 : Loïc In-Albon.

Âgé de 25 ans, Loïc In-Albon a rejoint la Chaux-de-Fonds en 2021. Après avoir évolué cinq saisons dans l’élite du hockey Suisse en passant par le Lausanne Hockey Club puis Langnau, il a décidé de se relancer en Swiss League avec le club du canton de Neuchâtel.
Hockeyeur aux habitudes bien définies, Loïc-In-Albon sillonne la Suisse depuis son plus jeune âge. Rencontré il y a quelques jours, le Valaisan nous dit tout sur ses voyages, ses anecdotes et son organisation.
Changement de poste
Habitué à jouer en attaque depuis le début de sa carrière, le Valaisan de 25 ans doit jouer en défense sous ses nouvelles couleurs. Un rôle qu’il endosse pour pallier les blessures de son équipe et auquel il s’est vite habitué. « Ce n’était pas très compliqué pour moi de changer de poste », explique-t-il. « Bien sûr, ça demande de l’adaptation, mais quand j’étais à Lausanne et Langnau, en tant que centre, j’avais déjà un rôle défensif. Ces années-là m’ont permis d’énormément progresser sur cet aspect. Lorsque je suis arrivé ici, à la Chaux-de-Fonds, j’ai d’abord retrouvé mon rôle offensif avant que plusieurs de mes coéquipiers ne se blessent. Maintenant, c'est important pour moi d'être complet. Je veux savoir tout faire, donc jouer derrière, ça ne me dérange pas ! »
« Je suis là pour apporter un peu plus de folie. » Loïc In-Albon
Aux côtés d'Arnaud Jaquet, défenseur expérimenté, la tâche du Valaisan a aussi été facilitée. « C’est vrai qu’avec Arnaud, on se complète bien. Il m’aide beaucoup. Lui est un défenseur vraiment très défensif alors que moi, je suis un défenseur offensif », relate-t-il. « Finalement, c’est un bon mixte. Lui défend super bien et moi je suis là pour apporter un peu plus de folie. »
Des premiers mois réussis
Avec sa nouvelle équipe, tout se passe pour le mieux. Deuxième de Swiss League après trente-trois journées, il est aussi l’un des joueurs les plus utilisés par son entraîneur. À l’approche de la nouvelle année, Loïc In-Albon revient sur les différents objectifs posés en début de saison. « Collectivement, c’est là où l’on voulait être », affirme le Valaisan de 25 ans. « Au début de la saison, on ne trouvait pas nos automatismes. On était mal parti mais petit à petit, on a réussi à redresser le tir. En ce moment, on a trouvé notre rythme de croisière et ça se voit au niveau des résultats. »
« J’ai un rôle important dans cette équipe, donc pour moi, c’est idéal. » Loïc In-Albon
Et sur le plan individuel, il est aussi satisfait. « C’était un peu compliqué au début, mais j’ai bien réagi. Au fil des semaines, j’ai réussi à m’adapter à ma nouvelle équipe, à mon nouveau poste. J’ai aussi gagné en temps de jeu. Maintenant j’ai un rôle important dans cette équipe, donc pour moi, c’est idéal. »
Retour en National League ?
Prendre du plaisir, c’est en quelque sorte le maître mot pour Loïc In-Albon. Pour lui, cela passe avant tout par un temps de jeu conséquent. Depuis son transfert de Langnau à la Chaux-de-Fonds l’été dernier, c’est bel est bien le cas. Satisfait de sa nouvelle situation, il ne ferme pourtant pas la porte à un retour en National League, mais seulement à certaines conditions : « Si je dois remonter, c’est avec un rôle bien défini », indique-t-il. « Je ne me vois pas retourner en Ligue A si c’est pour évoluer dans les mêmes conditions qu’à Langnau. Après l’idéal, ça serait de faire la promotion avec la chaux-de-Fonds. C’est un club familial, j’adore cette région et je me sens bien dans cette équipe. J’espère qu’on pourra passer devant Olten et pourquoi pas… créer l’exploit. »
« Au niveau des infrastructures, la National League est plus professionnelle. » Loïc In-Albon
Après avoir évolué dans les deux meilleures divisions du hockey Suisse, il explique les différences entre ces deux ligues. « Au niveau des infrastructures, la National League est plus professionnelle » déclare-t-il. « Si on compare la patinoire de Lausanne à la nôtre, ça n’est vraiment pas la même chose. » Des différences, il y en a aussi entre les clubs de l’élite du hockey Suisse. « À Lausanne, on avait notre propre fitness. À Langnau, c’était un fitness public. On pouvait y aller quand on voulait mais il y avait toujours des gens extérieurs qui étaient là. Malgré ce genre de détails, de manière globale, le professionnalisme est quand même plus prononcé dans tous les clubs de National League. »
En pleine période de fêtes, la prochaine rencontre pour Loïc In-Albon et son équipe est prévue le vendredi 30 décembre face à l’actuelle lanterne rouge de Swiss League, les Ticino Rockets.
