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Voyage Voyage – épisode 1 : Laura Bocchino n’est pas encore une pro de l’organisation

Le sport est synonyme de voyages, de trajets plus ou moins longs, plus ou moins fréquents. Pendant ces fêtes, découvrez les portraits de neuf Valaisan·ne·s qui nous parlent de cet aspect lié à leur pratique sportive aux quatre coins de la Suisse et du monde. Épisode 1 : Laura Bocchino.

Hugo Da Custodia
Hugo Da Custodia, Rédaction Rhône FM
27 déc. 2022, 08:00
Laura Bocchino
Laura Bocchino ©Rhône FM

Âgée de 20 ans, Laura Bocchino a intégré cette saison l’équipe suisse de ski alpinisme. Et pourtant rien ne prédestinait cette Valaisanne à une carrière sportive. Jusqu’à ses 13-14 ans, son truc c’était plutôt la danse. Un beau jour ses parents lui ont offert un stage de course à pied en montagne, avec Tarcis Ançay, ancien vainqueur de Sierre-Zinal. « C’était un cadeau d’anniversaire, j’avais émis le souhait de pratiquer un sport plutôt que de l’art. J’ai donc reçu un bon pour un stage de coaching. » Nature, montagne, adrénaline, il n’en fallait pas plus pour que la mayonnaise prenne. Plus surprenant, au gré des rencontres Laura Bocchino s’est essayée au ski de randonnée et là encore le coup de foudre a été instantané.

Laura Bocchino et les voyages : « Tout à la der’ »
Découvrir le monde, si possible sans laisser une trop grande empreinte écologique. Laura Bocchino est une voyageuse dans l’âme. Ses trajets quotidiens entre Morgins et Loèche-les-Bains, sa traversée de l’Europe à vélo, la Valaisanne nous dévoile ici son rapport aux voyages, avec tout ce que ça comporte. Your browser does not support the audio element.

Progression fulgurante

Étudiante en physiothérapie à Loèche-les-Bains, Laura Bocchino a pris goût au sport de haut niveau. « Cette adrénaline, le stress avant le coup de feu au départ, ça me plaît beaucoup », dit-elle. Les résultats, d’abord secondaires, ont pris une part importante dans ses motivations du quotidien, même si elle avoue que « ne faire que de l’entraînement, sans les compétitions », ça lui conviendrait aussi.

« Je travaille dur pour évoluer. Je suis assidue à l’entraînement pour atteindre mes objectifs. » Laura Bocchino

Nombreux sont les athlètes qui allient la pratique de la course à pied en montagne à celle du ski alpinisme. Les points communs ? L’amour du sport au grand air et sans doute aussi, le coffre, comme on dit dans le jargon, l’endurance et l’envie de se faire mal, d’aller au bout de l’effort. Talent naturel ou prédispositions physiques ne suffisent pas à expliquer son ascension. « Peut-être qu’au début, il y avait un peu de chance. Mais je travaille dur pour évoluer. Je suis assidue à l’entraînement pour atteindre mes objectifs. »

Bien accueillie au sein du CAS

Contrairement à d’autres athlètes de son équipe, Laura Bocchino ne rêvait ni de Patrouille des Glaciers, ni de Pierra Menta. Encore moins de participer aux Jeux Olympiques. Et pourtant, au fur et à mesure de son développement, certains de ces rendez-vous pourraient arriver assez rapidement à son calendrier. « Ma vie a complètement changé depuis que j’ai intégré le Swiss Team, explique-t-elle. Ça me prend plus de temps. C’est un rythme de vie effréné mais j’en profite. »

« C’est motivant de se tirer la bourre à l’entraînement mais il y a beaucoup de moments de rigolade. » Laura Bocchino

Arrivée de nulle part, la résidente de Morgins a été accueillie sans à priori par ses camarades du Club Alpin Suisse. « Je connaissais de nom plusieurs athlètes, ça aide à l’intégration. Avant d’en faire partie, j’avais une image très professionnelle de cette structure. C’est le cas mais on ne se prend pas trop au sérieux. Durant les camps en été, le plaisir prend le dessus. C’est motivant de se tirer la bourre à l’entraînement mais il y a beaucoup de moments de rigolade. »

Retour à la compétition programmé

Ce qui dénote dans le parcours de Laura Bocchino, c’est qu’elle a tout dû apprendre à un rythme très élevé. Des manipulations, essentielles à la pratique du ski alpinisme, jusqu’à la gestion de ses propres émotions. « C’est vrai que lors de mes premières compétitions, j’ai dû apprendre à gérer la pression. J’ai travaillé tout l’hiver avec un coach mental ce qui m’a aidé à être plus sereine au départ des courses. » La technique, il a aussi fallu l’intégrer.

« Lors de ma première course au format individuel, j’ai dû apprendre les différentes règles, les manips. C’était épique. » Laura Bocchino

 « J’ai commencé par les épreuves verticales donc il n’y avait pas grand-chose à savoir. Mais lors de ma première course au format individuel, j’ai dû apprendre les différentes règles, les manips. C’était épique. » Le défi est relevé haut la main. « Mon premier podium c’était lors d’un sprint, donc c’est validé », se marre-t-elle. Capable de briller sur toutes les disciplines et sur toutes les distances, Laura Bocchino garde une préférence pour les courses verticales. « Et comme je reviens de blessure, ce sont les seules épreuves que je disputerai en Coupe du monde cette saison. Je vais pouvoir reprendre en début d’année ». Et ce retour à la compétition se fera à la maison, plus précisément à Morgins où les meilleurs spécialistes de ski alpinisme ont rendez-vous du 11 au 14 janvier 2023.

HDC
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