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Vincent Praplan: «Aujourd’hui, la Suisse ne peut plus se contenter des quarts de finale.»

Les championnats du monde de hockey débutent vendredi du côté de Riga en Lettonie. Avant l'entrée en lice de l'équipe de Suisse samedi face à la République Tchèque, Vincent Praplan se livre. À l'aube d'entamer ses troisièmes mondiaux, l'attaquant sierrois du CP Berne se veut ambitieux.

Christophe Moreillon
Christophe Moreillon, Rédaction Rhône FM
20 mai 2021, 08:05
Vincent Praplan
Vincent Praplan ©Keystone

En hockey sur glace, la saison a été longue, éprouvante et, bien sûr, particulière pour les raisons que l’on connaît. Si pour certains, le temps des vacances est venu, pour d’autres, les efforts se prolongeront quelques jours, quelques semaines encore. Ces derniers troqueront la tunique de leur club pour celle de leur équipe nationale. Ce sera notamment le cas de Vincent Praplan qui s’apprête à débuter ses troisièmes Mondiaux avec l’équipe de Suisse. «Tout le monde se réjouit. Cela fait un bout de temps que l’on n’avait plus pu porter ce maillot à cause de la pandémie donc on est heureux de se retrouver. Jouer pour la Nati, c’est toujours quelque chose de spécial. On a vraiment hâte que le tournoi commence.»

La déception de 2020

Une impatience de digérer la déception de l’an dernier, lorsque les Mondiaux prévus à Lausanne et Zurich avaient dû être annulés en raison de la situation sanitaire. «C’est vraiment tombé la mauvaise année», souffle Vincent Praplan. «Cette annulation a été un coup dur pour nous tous. Cela aurait été quelque chose de très spécial à vivre à domicile. Mais bon, cela ne sert plus à rien de ressasser le passé. Tout ce qui compte, c’est de faire au mieux cette année.»

«Ce serait vous mentir que de dire que l’absence de public ne change rien.»Vincent Praplan

Si le tournoi n’est cette fois-ci pas passé à la trappe, il n’aura pas grand-chose à voir avec ce qui fait d’ordinaire la beauté des championnats du monde. «Ce serait vous mentir que de dire que l’absence de public ne change rien», reconnaît le centre du CP Berne. «Même si on s’est habitué au fil de la saison à évoluer devant des tribunes vides, cela reste dommage d’avoir à vivre ça. On sait que le public suisse est toujours très nombreux à se déplacer donc la donne sera clairement différente cette fois. Je sais toutefois que l’on recevra du soutien de Suisse et que tous nos fans seront derrière la télévision. Espérons leur ramener un bon résultat et les retrouver à notre retour au pays.»

Des objectifs élevés

Lorsque Vincent Praplan évoque le terme de «bon résultat», le Valaisan voit loin, très loin: «On connaît la philosophie de notre coach Patrick Fischer. Depuis qu’il est là, on veut se battre avec les meilleurs. On est passés deux fois très proches de la médaille d’or dans un passé récent. Aujourd’hui, la Suisse ne peut donc plus se contenter des quarts de finale. On veut aller plus loin. C’est en tout cas la mentalité commune de tous les joueurs.»

«Après être passés deux fois si près du but, on y croit, c’est clair!»Vincent Praplan

Le Sierrois est donc convaincu que cette équipe de Suisse cuvée 2021 est capable de faire aussi bien, voire mieux, que celles de 2013 et 2018, toutes deux finalistes malheureuses de ces Mondiaux. «On a une bonne équipe. Beaucoup d’éléments qui jouent en Amérique seront de la partie et on a énormément de bons joueurs du championnat suisse. Cette année, sans public, le tournoi va se jouer au mental. Il faudra aller chercher dans les réserves mais après être passés deux fois si près du but, on y croit, c’est clair!»

Trois Valaisans dans le groupe

Vingt-huit joueurs composent le cadre retenu par Patrick Fischer pour défendre le chandail rouge à croix blanche sur les glaces lettones. Parmi eux, trois valaisans. Vincent Praplan donc, mais aussi le défenseur du Lausanne HC Fabian Heldner et la star des New Jersey Devils Nico Hischier. «On s’entend très bien tous les trois, ça fait plaisir d’être plusieurs valaisans au sein de ce groupe. Avec Nico, on se connaît parfaitement. Je l’avais côtoyé dans les classes juniors du HC Viège et on a joué une bonne partie des derniers Mondiaux ensemble. Et puis on se voit aussi en dehors de la glace, l’été, lorsqu’il rentre au pays.»

«Avoir Hischier avec nous constitue un réel plus pour notre équipe.»Vincent Praplan

Vincent Praplan ne tarit pas d’éloges sur le Haut-Valaisan expatrié outre-atlantique, de plus de cinq ans son cadet: «L’avoir avec nous constitue un réel plus pour notre équipe. Ce sera notre atout numéro 1, c’est clair. En 2019, à tout juste 20 ans, il avait déjà montré toute sa classe. C’est non seulement un joueur très talentueux mais c’est aussi un énorme bosseur. Je pense que n’importe quelle sélection rêverait de l’avoir dans ses rangs donc on est heureux de pouvoir compter sur lui.»

Premier rendez-vous donc pour Nico Hischier, Vincent Praplan et l’équipe de Suisse samedi dès 19h15 (heure suisse) face à la République Tchèque.

4/4 en préparation
La préparation de ces championnats du monde n’a pas été des plus optimales pour l’équipe de Suisse qui s’est vu être privée de trois matches (deux contre la France et un face à l’Italie) en raison de cas de coronavirus dans les rangs de ses adversaires. La bande à Patrick Fischer a néanmoins pu disputer 4 rencontres pour parfaire ses gammes avant le début des choses sérieuses. Tombeuse à deux reprises de la Lettonie le week-end dernier, elle l’avait tout autant été quelques semaines plus tôt de la Russie, un adversaire qu’elle retrouvera le 29 mai prochain. «Ce sont des résultats encourageants. On a vu qu’il y avait une belle différence de rythme entre le championnat et affronter cette grosse équipe de Russie. Il reste quelques petits détails à améliorer mais on aborde ce tournoi avec de très bons sentiments.»
CM
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