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Un décevant FC Sion tombe à nouveau dans le piège de la lanterne rouge

Le FC Sion n’y arrive pas face aux derniers du classement. Comme il y a un mois face à Winterthour, le club valaisan a offert à la lanterne rouge Zurich sa première victoire de la saison. Battu 1-0, il paie ses manquements plus que les décisions arbitrales qui lui sont défavorables.

Christophe Moreillon
Christophe Moreillon, Rédaction Rhône FM
30 oct. 2022, 20:30
FC Sion
FC Sion ©Keystone-ATS

Un mois après être tombé dans le piège tendu par Winterthour, le FC Sion a refait le coup. Il a cette fois sauté les deux pieds dans celui qui se présentait à lui ce dimanche à l’occasion de la réception du FC Zurich. Battu 1-0, il a permis au champion de Suisse en titre et à l’actuelle lanterne rouge de fêter son tout premier succès de l’exercice.

«Avec les qualités qu’on a, on n’a pas le droit de livrer un tel match. Encore une fois, on a déçu notre public.» Musa Araz

Dans un système identique à celui qui lui avait permis de ramener un point de Berne le week-end dernier et avec les retours dans le onze de Dimitri Cavaré et Musa Araz, le club sédunois est passé complètement à côté de son entame de match. Il a été asphyxié par un adversaire qui sortait pourtant d’une rencontre européenne disputée jeudi dernier. «On dort durant les 20 premières minutes», reconnaissait à l’issue de la partie le milieu de terrain qui avait manqué le déplacement au Wankdorf huit jours plus tôt. «Avec les qualités qu’on a, on n’a pas le droit de livrer un tel match. Encore une fois, on a déçu notre public.»

Le FC Sion savait à quoi s’attendre

Déception et frustration étaient d’ailleurs les mots qui revenaient de manière unanime dans les propos du seul joueur à s’être présenté devant la presse et de Pablo Iglesias. En l’absence de Paolo Tramezzani, suspendu, le directeur du football du club sédunois a été promu entraîneur intérimaire lors de cette rencontre. «On savait à quoi s’attendre et malgré ça, on ne parvient pas à trouver la solution», regrette le Vaudois. «Il a manqué quelque chose tout au long du match. On le voit bien au niveau du nombre de touches que l’on a fait dans notre propre moitié de terrain. La vitesse dans le jeu, l’agressivité, beaucoup de choses nous ont fait défaut.»

«Le coach nous apporte beaucoup mais on ne peut pas se cacher derrière l’excuse de son absence.» Musa Araz

Nonante minutes durant, les Valaisans ont en effet eu toutes les peines du monde à emballer la partie et à faire vibrer les 10'300 spectateurs présents à Tourbillon (la 2ème meilleure affluence de la saison). Si bien que la question de savoir si l’absence de leur bouillant entraîneur transalpin le long de la touche les a perturbés ne semble même pas avoir à être posée. «Bien sûr, il nous apporte beaucoup. Il est toujours présent à nos côtés, même à l’échauffement», relève Musa Araz. «Il nous amène constamment de la grinta, de la hargne mais on ne peut pas se cacher derrière cette excuse. On ne peut s’en prendre qu’à nous même.»  

Les décisions arbitrales ne sont pas (non plus) une excuse

Pour expliquer ce nouveau couac face à une formation de queue de tableau, les Sédunois auraient tord aussi de se cacher derrière les différentes décisions arbitrales qui leur ont été défavorables ce dimanche. Dans l’ordre: un but de Saintini annulé pour une prétendue faute d’Araz (17ème), un potentiel pénalty oublié par la VAR (45ème) et une deuxième réussite refusée à Bua pour une main de Cavaré au départ de l’action (78ème). «Je n’ai pas envie de commenter ces actions à chaud pour éviter de regretter quelque chose par après. Tout ce que je peux dire, c’est qu’elles n’ont pas facilité les choses dans un match qui était déjà compliqué pour nous», soupire, fataliste, Pablo Iglesias.

«Ce que je regrette, c’est de ne pas pouvoir retrouver Paolo qui a suivi le match à l’hôtel et lui dire que le job a été fait.» Pablo Iglesias

Les Valaisans auraient pu prendre un point, c’est vrai. Mais ils auraient très bien pu perdre plus largement aussi sans qu’il y ait matière à discuter. Si l’unique but est tombé à la 8ème minute lorsque Okita profitait d’une horreur de perte de balle de Cyprien, Boranijasevic (frappe sur le poteau à la 45ème) et Marchesano (penalty repoussé par Lindner à la 77ème) auraient pu donner des allures plus fleuves au tableau d’affichage. «Ce que je regrette, c’est de ne pas pouvoir retrouver Paolo (ndlr: Tramezzani) qui a suivi le match à l’hôtel et lui dire que le job a été fait», poursuit Pablo Iglesias. «Au coup d’envoi, l’une de mes pensées était que je voulais lui rendre justice car pour moi, il ne méritait pas d’être averti à Berne. Et évidemment que je savais que la victoire était importante pour rester accroché au bon wagon.»

Ça se resserre au classement

Battus, les Sédunois quittent le podium au soir de la 14ème journée de Super League. Une journée qui voit un resserrement spectaculaire se former au classement. Désormais 4ème, le FC Sion ne compte que quatre points d’avance sur l’avant-dernier Winterthour. C’est un de moins que son retard sur Servette qui est 2ème. «Apparemment, ce championnat va être beaucoup plus serré que ce qu’on pouvait imaginer en début de saison», poursuit le directeur du football valaisan. «On ne peut que regretter ces neuf points perdus face à Winterthour et à Zurich que je peine à expliquer. À nous de repartir du bon pied pour les sorties qu’il nous reste avant la pause.»

La prochaine est prévue dimanche prochain à Bâle où le FC Sion ne gagne plus depuis août 1997. Suivra un nouveau piège avec le déplacement à Wil en Coupe avant la réception de Saint-Gall à Tourbillon.

CM
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