Ski alpinisme : Arnaud Gasser s’affirme comme sprinter mais garde un œil sur la PdG
Après sa 14ème place sur le sprint de Schladming, Arnaud Gasser est rentré en Suisse pour préparer ses prochains objectifs : la dernière étape de Coupe du monde et surtout la Patrouille des Glaciers.

"C’est peut-être la meilleure saison de ma carrière", lance l’athlète de Verbier, tout juste de retour de Schladming où il a pris une honnête 14ème place. De cette étape en particulier, sur la piste des slalomeurs, il livre d’ailleurs un bilan satisfaisant. "Je suis content de ma régularité dans la première partie du tableau", poursuit-il.
"Les Autrichiens savent se mobiliser pour le sport. C’était une super ambiance et un bel évènement. Ça me rappelle l’étape de Madonna, où on avait aussi couru sur la piste de slalom." Une image qui restera également, c’est ce moment de communion entre les membres de la délégation helvétique pour fêter la victoire de la Vaudoise Caroline Ulrich.
La spécialisation comme tremplin
Ravi de son expérience autrichienne, Arnaud Gasser s’était encore plus illustré en Espagne, à Boí Taüll, fin janvier lorsqu’il avait manqué le podium pour quelques secondes. "Cette 4ème place représente mon meilleur résultat, c’était le moment fort de ma saison avec le titre de vice-champion suisse." Des bons résultats, dans cette discipline, le sprint, que le Valaisan a choisi presque par défaut.
"C’est vrai que j’avais déjà certaines prédispositions. C’est là que j’ai le plus de plaisir et l’olympisme joue aussi un rôle. Je ne sais pas s’il faut absolument se spécialiser mais dans mon cas, c’était une décision utile. Cela participe à mon épanouissement. C’est plus simple de mettre l’accent sur une seule discipline. Cela me permet d’être plus fort tactiquement et tactiquement."
Le choc des générations
Âgé de 27 ans, Arnaud Gasser navigue comme plusieurs de ses coéquipiers dans une sorte d’entre-deux. Il n’est pas le plus expérimenté, ni aussi fort que le fer de lance Remi Bonnet. Toutefois, les plus jeunes que lui poussent fort, au point d’obtenir parfois des meilleurs résultats. On pense notamment aux frères Bussard, les Fribourgeois, ou encore au Valaisan Matteo Favre. Le Verbiérain voit le parcours de la relève comme quelque chose de positif, sans pour autant pouvoir tracer des parallèles.
Passer du sprint à la très longue distance
De retour en Suisse, l’athlète de Verbier va se tourner vers ses objectifs de fin de saison. Sur deux tableaux bien différents. Il aura encore une étape de Coupe du monde à disputer avant de se tourner vers la Patrouille des Glaciers. Arnaud Gasser évoque cette transition et la PdG dans ces quelques extraits.
