Simon Pellaud : « C’est encore une année importante, où je devrais montrer ce que je sais faire »
En cyclisme, Simon Pellaud lancera sa saison européenne ce samedi à l’occasion des « Strade Bianche ». Le Martignerain, qui sera en fin de contrat à la fin de l’année, voudra s’illustrer lors de cette course mais aussi sur les différentes épreuves à venir. À 28 ans, le Valaisan se sent capable de franchir encore un cap supplémentaire.

Entre sa Colombie d’adoption et le camp de base de son équipe italienne, Simon Pellaud garde ses attaches au-dessus de Martigny. Depuis la maison familiale il parcoure des routes qu’il connait par cœur et peaufine sa préparation pour une saison qui sera à coup sûr très différente de la précédente.
« J’aimerais pouvoir gagner une course en Europe et lever les bras avec le maillot Androni. »
Et pour cause. Cette année, pas de Giro pour lui et son team Androni. A priori pas de présence sur les Tour de Romandie ou Tour de Suisse non plus puisque l’équipe nationale – invitée en 2019 et aussi l’an dernier malgré les annulations – ne sera pas conviée cette fois-ci. En 2021, l’objectif pour Simon Pellaud est donc clair : montrer le maillot ! « C’est une année très importante, comme toutes les autres au final. Dans cette situation particulière que l’on vit actuellement et en sachant que je n’ai pas de contrat pour l’année prochaine, je vais devoir montrer ce que je sais faire. J’aimerais pouvoir gagner une course en Europe et lever les bras avec le maillot Androni. »
Baroudeur selon « Wikipédia »
Pour réaliser un coup d’éclat, Simon Pellaud s’appuiera sur ses qualités offensives et son statut d’électron libre au sein de l’équipe italienne Androni. Sa page Wikipédia le décrit comme un baroudeur et c’est une appellation que le principal intéressé ne renie pas. « Je n’était pas au courant, dit-il en souriant, je ne vais souvent sur internet chercher mon nom mais ça me convient assez bien. J’espère que dans quelques saisons on puisse mettre équipier de luxe à la place ou équipier tour court. Pour l’instant je suis un baroudeur et c’est que j’aime. »
Difficile retour en hiver
À la recherche d’une victoire, ou du moins d’une performance de haut vol, dès les prochaines courses, Simon Pellaud avoue monter en puissance au niveau de son état de forme. « La reprise va faire mal », lâche-t-il en précisant que les changements de température et d’altitude en lien avec son retour en Europe depuis la Colombie demandent une certaine adaptation à son corps. « On a pu voir qu’il y a un gros niveau sur les courses de début de saison. J’attends un déblocage sur ma première course afin de préparer au mieux les suivantes qui seront Tirreno-Adriatico et Milan-San Remo. »
« J’attends un déblocage sur ma première course afin de préparer au mieux les suivantes. »
On retrouvera donc Simon Pellaud sur les routes italiennes tout le mois de mars. Première course importante ce samedi à Sienne lors des Strade Bianche.
Invitée sur le Tour de Romandie puis sur le Tour de Suisse en 2019, la sélection nationale aurait dû être de la partie sur les épreuves nationales l’an dernier. Les annulations liées à la pandémie ont privé certains coureurs helvétiques de ces rendez-vous. En 2021, l’équipe nationale n’a en revanche pas bénéficié du coup de pouce de l’UCI pour participer à ces courses. La déception de Simon Pellaud est palpable. Reste un objectif lointain : une possible participation aux Jeux Olympiques de cet été. Mais Simon Pellaud n’y pense pas vraiment. « J’ai rempli les formulaires pour Tokyo. On m’a demandé de répondre présent mais ce n’est pas dans ma tête actuellement. On peut penser que Stefan Küng et Marc Hirschi sont quasiment sûrs d’y aller. Il resterait donc deux places. Je ne me fais pas trop d’illusions même si ça serait un honneur de représenter mon pays. »
