Sierre-Zinal: vers un duel entre Kilian Jornet et Petro Mamu
La 48e édition de Sierre-Zinal, qui se déroule sur un mois, bat son plein depuis mercredi ! Samedi, les élites hommes et femmes entrent en lice.

En course à pied, la 48e édition de Sierre-Zinal, qui se déroule sur un mois, bat son plein depuis mercredi. 220 élites prendront le départ de la course des Cinq 4000 samedi matin. 80 femmes à 10h30 et 140 hommes quinze minutes plus tard. Parmi ce plateau, il y a LA grande star de l’évènement, en quête d’une neuvième victoire sur Sierre-Zinal: le Catalan Kilian Jornet. «On parle là du grand favori», avance le directeur de la course, Vincent Theytaz. «Il se détache par l’histoire. Mais il n’y a pas que Kilian Jornet. Il ne faut pas oublier l’Erythréen Petro Mamu, vainqueur en 2016 et qui peut défier le Catalan et prendre la première place.»
Le bon souvenir de 2019
Assistera-t-on à un nouveau duel entre Petro Mamu et Kilian Jornet, comme cela avait été le cas il y a deux ans ? Vincent Theytaz l’espère: «En 2019, Kilian Jornet avait fait le meilleur chrono jusqu’à Ponchette. Depuis là, c’est Petro Mamu qui avait réalisé tous les meilleurs temps jusqu’à Zinal. Donc ça va être fou de suivre ce duel. Et il y a plusieurs autres prétendants à la victoire !»
«Maude Mathys a prouvé l’an dernier que ce format de course lui convenait.» Vincent Theytaz
Parmi les outsiders, citons le Britannique Robbie Simpson – trois fois 2e –, le Gruyérien Rémi Bonnet ou le vainqueur 2013 Marc Lauenstein. Chez les dames, quasiment tous les pronostics – y compris celui de Vincent Theytaz – convergent vers un unique nom. «Maude Mathys ! Elle est toujours là, et en forme. La Boyarde a prouvé l’an dernier que ce format de course lui convenait. Il faudra aussi gardé un œil sur une autre Suissesse, Judith Wyder.»
Pas de record cette année
Et quid des chronos réalisés cette année ? «Comme l’an dernier, ils seront officialisés, mais les éventuels records ne seront pas homologués», lâche Vincent Theytaz. «Cela est dû au fait que le parcours est différent au départ, avec un tracé qui passe par Saint-Antoine, alors qu’habituellement le chemin passe par Niouc. Le changement est minime, mais on doit être correct par rapport à l’histoire de la course depuis 1974.» Une histoire qui, malgré la situation, continue de s’écrire avec la 48e édition qui se déroule en ce moment. Les élites en découdront samedi. A noter que les spectateurs sont autorisés le long du parcours et à l’arrivée de Zinal. Toujours dans le respect des mesures sanitaires.
Pas de regret de faire la course sur un mois
