Série de Noël (3/8): Lore Hoffmann et les incontournables biscuits de sa grand-maman
En sport, suite de notre série de Noël. Jusqu’au 31 décembre, huit athlètes valaisans nous parlent de leur rapport aux fêtes de fin d’année. Troisième épisode avec la spécialiste du 800 mètres Lore Hoffmann.

On poursuit notre série de Noël dans laquelle huit athlètes valaisans nous parlent de leur rapport aux fêtes de fin d’année. Avec comme invitée ce mercredi, Lore Hoffmann. La Sierroise, spécialiste du 800 mètres, a vécu une année 2020 très faste. Sans être exhaustif, citons son titre de championne suisse décoché en septembre, course où elle a devancé la Saint-Galloise Selina Buchel, championne d’Europe en salle en 2015 et en 2016.
4e performance mondiale de l’année
Quelques jours après avoir décroché ce titre, Lore Hoffmann a frappé encore plus fort. En terminant 3e du meeting de Bellinzone, la membre de l’équipe Athlé.ch a pulvérisé son record personnel de deux secondes, bouclant les 800 mètres en 1 minute 58 secondes et 50 centièmes. De quoi mettre sous le sapin un chrono synonyme de 4e performance mondiale de l’année. Rien que ça.
«Une fois, ma mère m’avait offert un boléro plein de trous. Je ne l’ai jamais porté.»
Ce «paquet» fera forcément plaisir à Lore Hoffmann. D’autant, qu’à l’entendre, elle n’a pas toujours été ravie par les cadeaux qu’elle a reçus par le passé. L’athlète de 24 ans se rappelle particulièrement d’un habit offert par un membre de sa famille. «Une fois, ma mère m’avait offert un boléro pour mettre au-dessus d’une robe ou quelque chose comme ça. Mais il y avait tellement de trous qu’au premier coup de vent, j’aurais eu l’impression de ne plus rien porter. Je ne l’ai jamais mis.»
Lore Hoffmann a aussi, à son tour, distribué des cadeaux qui n’ont pas réjoui leur destinataire. «Je n’ai pas souvenir d’un cadeau précisément. Mais parfois, quand la personne déballe son paquet, qu'elle reste un peu de marbre et qu'elle te lance qu’un timide «merci», tu sens que tu n’as pas visé juste.»
Prise de conscience à 6 ans
Des souvenirs de cadeaux qui n’ont pas fait l’unanimité. D’autres, beaucoup plus doux, aussi. «J’adorais, petite, quand le Père Noël arrivait et qu'on devait lui chanter une chanson pour recevoir nos cadeaux.» D’après ses dires, il a cru au personnage jusqu’à l’âge de 6 ans. «Ça s’est fait en douceur. Je me suis petit à petit rendue compte qu’à chaque fois que le Père Noël était là, mon papa était absent. Donc le mythe s’est effondré tout doucement.»
«Je ne peux pas imaginer des fêtes sans les biscuits de Noël préparés en énorme quantité par ma grand-maman. Ils nous font plus grossir que les repas!»
Mais au-delà des cadeaux, les fêtes de fin d’année sont surtout, pour Lore Hoffmann, l’occasion de se retrouver. «C’est un moment de partage, un moment chaleureux avec toute la famille. Chaque année, on va en France, chez mes grands-parents pour les retrouver ainsi que mes cousins.» Et une fois arrivée en Moselle, la championne suisse du 800 mètres à ses petits plaisirs. «Je ne peux pas imaginer des fêtes sans les biscuits de Noël préparés en énorme quantité par ma grand-maman. Ils nous font plus grossir que les repas ! Mais ils sont incontournables.»
Les films de Noël
Contre, parce que c’est trop kitch.
Les sapins en plastique
Pour, parce que ce sont les plus jolis.
Le vin chaud avec du blanc
Contre ! C’est pas l’esprit du vin chaud.
Les pulls moches
Pour, parce qu’ils tiennent bien chaud.
Les résolutions de la nouvelle année
Je suis plutôt contre, parce que je pense qu’une résolution, on peut la commencer n’importe quand.
Ecoutez notre reportage sur Lore Hoffmann:
