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"Rouler à huis clos ne change rien, car nous sommes concentrés sur la course"

Sébastien Reichenbach et le peloton du Tour de France attaquent ce mardi la troisième et dernière semaine de la Grande Boucle. A six jours de l'arrivée sur les Champs-Elysées, le Martignerain, très actif ces derniers jours, espère pouvoir tirer son épingle du jeu.

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Rédaction Rhône FM, Rédaction Rhône FM
14 sept. 2020, 16:46
Sébastien Reichenbach
Sébastien Reichenbach ©Groupama-FDJ

C’est la dernière ligne droite pour le peloton du Tour de France. Les coureurs entament leur troisième semaine de compétition dans l’Hexagone. Ce lundi, ils ont bénéficié d’une ultime journée de repos en Isère. C’était l’occasion de prendre des nouvelles du Valaisan de cette Grande Boucle, Sébastien Reichenbach.

Un niveau «élevé» cette année

Le Martignerain, 30e du général, s’est mis en évidence durant la deuxième semaine.  Il a notamment terminé 8e de la 12e étape – remportée par le Bernois Marc Hirschi. Il a ensuite pris la 16e place dimanche, lors de l’arrivée au sommet du Grand Colombier. Preuve qu’il a les jambes, même s’il reconnait que le rythme est soutenu et que la fatigue se fait sentir. «C’est sur chaque grand tour la même chose, la fatigue est présente après deux semaines de course. Mais c’est vrai que le niveau est élevé cette année, un peu plus homogène. C’est un Tour de France très difficile.»

Pour autant, alors qu’il participe à sa quatrième Grande Boucle, Sébastien Reichenbach en a vu d’autres: «Chaque Tour de France est assez dur, je ne pense pas que je puisse dire que c’est le plus compliqué. Je suis en bonne condition et la météo est plutôt clémente. J’ai déjà vécu bien pire sur d’autres éditions.»

«On ne se rend pas vraiment compte du huis clos quand on est en course.» Sébastien Reichenbach

Pas son Tour de France le plus difficile, mais en tout cas le plus particulier, dans le contexte que vous connaissez. D’ailleurs, dimanche, Sébastien Reichenbach et l’ensemble du peloton ont gravi un col du Grand Colombier vide de tout spectateur après que le huis clos a été ordonné par le département de l’Ain, classé en zone rouge.

Selon le coureur valaisan de la Groupama-FDJ, cela n’a pas changé grand-chose. Il est resté concentré sur sa course. «On sent depuis le début du Tour que ce n’est pas comme d’habitude. Il y a des étapes avec beaucoup de monde et d’autres où il n’y a personne. C’est vrai que c’est spécial, mais on ne s’en rend pas vraiment compte quand on est dans la course.»

Un objectif: la victoire d’étape

Reste désormais six jours de course avant de rallier Paris et les Champs-Elysées. Avec un objectif pour la Groupama-FDJ : remporter une étape. Après la déconvenue de son leader Thibaut Pinot qui a mis fin à ses ambitions au classement général, l’équipe française veut voir un de ses coureurs lever les bras. Et pourquoi par Sébastien Reichenbach ? Le Martignerain se sent en tout cas en confiance. «J’ai pu être aux avant-postes lorsque Marc Hirschi s’impose. Sinon, peu d’échappées sont allées au bout. Mais nous avons encore quelques possibilités.»

«Rouler au-dessus de 2000 mètres, c’est compliqué pour les coureurs européens qui sont moins habitués.» Sébastien Reichenbach

Notamment mercredi, avec une arrivée au col de la Loze qui culmine à 2300 mètres. «Ces hautes altitudes peuvent me convenir, mais au-dessus de 2000 mètres, c’est compliqué pour les coureurs européens qui sont moins habitués. Après, en troisième semaine, les jambes, la condition et la fatigue sont des données qui sont au moins aussi importantes que l’altitude.» Après cette ultime journée de repos, le peloton du Tour de France partira ce mardi de la Tour-du-Pin pour rallier Villard-de-Lans, 164 km plus loin.

JG
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