RIV : Rendez-vous au parc avec Daniel Hauenstein
C’est l’un des visages incontournables du Rallye International du Valais. Comme d’autres, il œuvre en coulisses mais son job est essentiel. Daniel Hauenstein est le responsable des parcs.

Une poignée d’irréductibles. Les passionnés de rallye se considèrent parfois injustement traités, par le grand public, par certaines franges de la population. Pourtant ils s’accrochent à leur passion pour la mécanique, pour les moteurs et les turbos, pour le bruit. Pour la fraternité et l’ambiance qui les réunit aussi. Les commissaires, les bénévoles et différents chefs de postes partagent le même engouement pour cette discipline parfois décriée. Soudés, unis, ils partagent aussi leur amour du travail bien fait. « Lundi, il n’y avait rien ici (ndlr: au QG du RIV à Saillon). Et au fil de jours, nous avons tout mis en place. Quand tout est posé, tout tient debout, c’est ma plus grande satisfaction. »
« Quand tout est posé, quand tout tient debout, c’est ma plus grande satisfaction. » Daniel Hauenstein
Daniel Hauenstein occupe un rôle très important dans les rouages du Rallye International du Valais. « Le RIV, chez nous ont dit RIV, c’est important », précise le responsable des parcs. Il s’occupe de divers dossiers. De la mise en place de toute l’infrastructure sur le parc d’assistance, au respect essentiel des consignes lorsque les voitures doivent passer la nuit sans être touchées, jusqu’au podium final. Un travail d’équipe bien sûr, le Saviésan ne manque pas de le rappeler. « Ils sont extraordinaires. Ils connaissent leur job et il n’y a que des petites corrections à apporter. Ce sont tous des amis. Je pourrais faire un tournoi de pétanque et ils seraient tous présents. »
Le gardien du parc
Jovial quand on l’approche micro à la main, Daniel Hauenstein se transforme quand les voitures sont à proximité. Il sait – et doit – se faire respecter par les différents équipages. « Dans le parc fermé, les concurrents amènent leurs voitures. Elles sont sous notre responsabilité. Cette zone est interdite au public et aux médias. La sécurité est aussi primordiale en raison de possibles fuites ou de surchauffe d’un moteur. »
« Du numéro 1 au numéro 100, s’il existe, tout le monde est logé à la même enseigne. » Daniel Hauenstein
Le règlement est appliqué à la lettre. « Il règne une grande confiance, car les voitures restent ouvertes. Et elles doivent être prêtes au démarrage. » Tantôt ami, tantôt caporal, Daniel Hauenstein ne fait aucun traitement de faveur. « Du numéro 1 au numéro 100, s’il existe, tout le monde est logé à la même enseigne. »
Découvrez ci-dessous notre interview avec Daniel Hauenstein
