Quentin Maceiras: «Vilmos Vanczak m’a motivé à signer en Hongrie»
Après sept saisons passées en Super League, Quentin Maceiras foule désormais les pelouses de Hongrie. Il s'est récemment engagé jusqu'en 2025 à Puskas Akademia. Un transfert auquel n'est pas étranger un certain Vilmos Vanczak, ancien défenseur du FC Sion et entraîneur de la réserve hongroise.

Quentin Maceiras prend ses marques en Hongrie. Après quatre saisons passées au FC Sion et trois à Young-Boys, c’est à Puskas Akademia que le latéral droit de 27 ans a signé pour les deux prochaines années. «C’était clair pour moi et le club que je voulais partir d’YB cet été», explique-t-il. «Partir à l’étranger était aussi quelque chose que je souhaitais vivre une fois dans ma carrière.»
«C’est une équipe qui joue le podium en Hongrie, c'est quelque chose de très intéressant.» Quentin Maceiras
Après avoir déjà eu des premiers contacts il y a six mois avec le club hongrois, trois critères l’ont amené à envisager ce transfert. «Pour commencer, il y avait le critère sportif. C’est une équipe qui joue le podium en Hongrie, c’est quelque chose de très intéressant», déclare-t-il. «Ensuite, le niveau et la qualité de vie sont importants à mes yeux. Budapest est une ville que je connais et que j’apprécie. Me sentir bien là-bas en dehors des terrains sera un élément essentiel pour performer durant les matches. Enfin, il y avait l’aspect financier qui n’était pas à négliger et qui était très intéressant.»
Le facteur X, Vilmos Vanczák
Si tous les éléments évoqués ont permis à Quentin Maceiras de se faire un avis positif sur cette équipe, un homme a été déterminant dans ce transfert: Vilmos Vanczák. Ancien défenseur emblématique du FC Sion, le Hongrois est l'entraîneur de la réserve de Puskas Akademia cette saison après avoir été assistant de la première équipe l'an dernier.
«Sans Vanczak, je ne sais pas si j’aurais signé. C’est vrai qu’il a fait pencher la balance.»
Quentin Maceiras «Nous lui avons parlé plusieurs fois avec mon agent. Connaître quelqu’un de l’intérieur, ça a tout changé pour moi», affirme Quentin Maceiras. «Il a pu me rassurer sur le niveau du championnat, sur les infrastructures, sur la façon dont le club fonctionne. Sans lui, je ne sais pas si j’aurais signé. Il a vraiment fait pencher la balance.»
Encore en rodage
Arrivé sur place depuis deux semaines, le Valaisan est encore en phase d’adaptation. «Je suis encore à l’hôtel pour le moment», dit-t-il.
«J’ai la chance d’avoir des gens qui m’aident au quotidien pour que je puisse me concentrer sur le football» Quentin Maceiras
«Je vais essayer de trouver une maison rapidement. Il y a aussi la langue qui est un peu problématique mais j’essaie de me débrouiller avec l’anglais et l’espagnol. Malgré tout, mon adaptation se passe assez bien. J’ai la chance d’avoir des gens qui m’aident au quotidien pour que je puisse me concentrer sur le football.»
Ambitions assumées
Sur le plan sportif, Quentin Maceiras est entré une vingtaine de minutes pour le premier match de la saison. «Je n’avais fait que 3 entraînements et l’entraîneur m’a donné du temps de jeu. C’est la preuve que le club a confiance en moi», explique le latéral droit de 27 ans, titularisé et aligné durant l'entier du match du week-end dernier face à Ujpest (match nul 3-3 à domicile).
«J’espère pouvoir donner mon plein potentiel d’ici deux à trois mois» Quentin Maceiras
«J’ai signé un contrat de deux ans plus une année en option donc j’ai un peu de temps devant moi pour retrouver la forme. Maintenant, j’espère pouvoir donner mon plein potentiel d’ici deux à trois mois.» Arrivé à Puskas Akademia depuis peu, Quentin Maceiras a des objectifs en tête. «Je veux qu’on termine sur le podium pour jouer les compétitions européennes l’année prochaine», déclare-t-il.
«Je veux m’épanouir sur et en dehors du terrain» Quentin Maceiras
«À titre personnel, je veux m’adapter rapidement à cette équipe et surtout, retrouver le plaisir de jouer. Je veux m’épanouir sur et en dehors du terrain.»
Deux pays, deux types de football
Si Quentin Maceiras connait bien le football suisse, il commence depuis peu à découvrir celui pratiqué en Hongrie. De quoi noter tout de même quelques différences: «Je dirai qu’en Suisse il y a plus d’intensité et que les courses sont différentes, plus difficiles», explique-t-il.
«Ici, les duels sont plus costauds, c’est un jeu plus physique»Quentin Maceiras
«Ici, les duels sont plus costauds, c’est un jeu plus physique. Et de façon globale, au niveau de l’intention, de la jouerie, je trouve que c’est assez similaire.»
Pour son prochain rendez-vous sous ses nouvelles couleurs, Quentin Maceiras se déplacera dimanche sur la pelouse de Ferencvaros, quintuple champion de Hongrie en titre.
