Quatre courses pour la cyclosportive des vins du Valais 2021
Cette année, la cyclosportive des vins du Valais développe son offre. Privée d’édition 2020, la manifestation propose, en plus de sa traditionnelle journée du 1e août, trois prologues les 1e mai, 1e juin et 1e juillet.

La cyclosportive des vins du Valais se diversifie pour son édition 2021. En plus de sa traditionnelle journée de course du 1e aout, la manifestation développe son offre. «Après avoir dû faire l’impasse en 2020, on avait vraiment envie de dynamiser notre course, en offrant davantage de compétitions aux participants», précise la présidente, Patricia Gacon. «Nous avons donc créer ce qu’on a appelé «Les prologues des vins du Valais». Le 1e mai, le 1e juin et le 1e juillet, nous allons organiser des courses sur des parcours de 40-50 km avec ravitaillements et produits du terroir. Détail important: nous passerons dans les trois régions du canton, le Centre (1e mai), le Haut (1e juin) et le Bas (1e juillet).»
«Après avoir dû faire l’impasse en 2020, on avait vraiment envie de dynamiser notre course.» Patricia Gacon, présidente de la cyclosportive des vins du Valais
Inscriptions ouvertes
Les inscriptions pour ces prologues des vins du Valais et la journée du 1e août sont ouvertes sur le site de la cyclosportive. A noter qu’aucun classement général n’est prévu par les organisateurs. «On y a réfléchi, et on s’est rendu compte que cela serait trop compliqué. Il y aura un classement par prologue et peut-être pour les trois prologues. Mais la grande finale du 1e août ne sera pas prise en compte.»
«Si la situation ne s’améliore pas, on fera partir les coureurs de manière individuelle, façon contre-la-montre.» Patricia Gacon, présidente de la cyclosportive des vins du Valais
Alors que beaucoup de manifestations hésitent à se tenir en cette période trouble, la cyclosportive des vins du Valais multiplie les évènements. Patricia Gacon se veut confiante: «La formule retenue avec ces prologues permet de s’adapter à la situation sanitaire. Si cette dernière ne s’améliore pas, on fera partir les coureurs de manière individuelle, façon contre-la-montre.»
Proposer des nouveautés
Mais est-ce que la manifestation multiplie les courses pour, aussi, multiplier les revenus financiers ? «Oui, mais pas seulement», rétorque Patricia Gacon. «Evidemment, l’aspect financier est très important. Mais en offrant plusieurs courses, nous avons le souhait de développer encore plus le cyclisme en Valais. Je crois que la tendance est positive, que ce soit au niveau politique ou au niveau environnemental. Et toute organisation ne peut pas vivre sur des acquis. Il faut aussi proposer des nouveautés.»
Cette édition 2021 est la troisième depuis l’accession à la présidence de Patricia Gacon. Elle ne regrette pas d’avoir accepté le défi, malgré les complications liées à la pandémie. «C’est une très belle aventure que je dirige toujours avec passion. Il y a bien sûr beaucoup de travail, et je le répète, qui est complètement bénévole. On a eu pas mal de difficultés l’an dernier, comme tous les organisateurs d’évènements, sportif ou non. Mais je pense que lorsqu’on dirige quelque chose, il faut être prêt à faire face à tout cela, trouver des solutions, ne pas se laisser abattre et être créatif.»
