Privé de Tour de Romandie, Simon Pellaud ne sera pas non plus au Tour de Suisse
Simon Pellaud se plaît chez Tudor. Après 6 mois, le Martignerain a trouvé son rythme de croisière. Sa mise à l’écart du Tour de Romandie n’avait pas été facile à digérer mais le Valaisan en a profité pour signer un succès en Bretagne. De quoi conforter sa stratégie personnelle.
Le Tour de Suisse s’ouvre ce dimanche. Et Simon Pellaud ne sera pas de la partie. Privé de Tour de Romandie ce printemps, le Valaisan a lui-même proposé à ses directeurs sportifs de ne pas participer à la boucle nationale. En raison notamment de la difficulté du parcours et de sa propre capacité à pouvoir s’illustrer. Une stratégie assumée. «Avant le TDR j’avais vécu une situation qui n’était pas évidente à gérer sur le plan humain», concède-t-il.
«J’aimerai profiter de ma bonne forme actuelle pour faire des courses sur lesquelles je peux m’exprimer.» Simon Pellaud
«Oui, non, peut-être. L’incertitude était totale. Ce Tour de Suisse, même s’il passe en Valais, est un peu trop dur pour moi. C’est pourquoi le Tour de Slovénie, la solution de rechange, me semble plus adéquate. J’aimerai profiter de ma bonne forme actuelle pour faire des courses sur lesquelles je peux m’exprimer.»
Une belle victoire en Bretagne
La méthode décrite par le Martignerain a déjà porté ses fruits. Pendant que certains de ses coéquipiers sillonnaient la Suisse romande, Simon Pellaud levait les bras sur le Tour de Bretagne. Une belle revanche. «Au moment où je l’ai gagné c’était vraiment fou, dit-il. J’avais promis à l’équipe et à mes fans qu’on allait entendre parler de moi. Je ne pensais quand même pas remporter cette course.»
«La différence entre un bon coureur et un coureur moyen, c’est cette capacité à mettre la balle au fond quand on en a l’opportunité.» Simon Pellaud
Au-delà d’avoir ajouté une belle ligne à son palmarès, le Valaisan a également marqué des points à l’interne. «C’était très important au niveau mental. Sur le World Tour ce n’est pas facile de briller chaque week-end mais si on me donne des courses où j’ai mes chances, ça se passe mieux. C’est la différence entre un bon coureur et un coureur moyen, cette capacité à mettre la balle au fond quand on en a l’opportunité.»
Mois de juin bien rempli
Malgré son absence sur le Tour de Suisse, Simon Pellaud aura un mois de juin relativement chargé. Avec tout de même des courses sur territoire national à son programme. «Ce vendredi, le GP Gippingen, qui est l’une des courses les plus relevées en Suisse, explique-t-il. Après le Tour de Slovénie, il y aura aussi mon rendez-vous préféré de la saison, le championnat suisse qui se tiendra de nouveau dans la région de Zurich cette année.» Le Grand Prix de Gippingen s’annonce particulièrement relevé avec la présence de nombreuses équipes World Tour. On notera également la sélection du Valaisan Arnaud Tissières avec l’équipe de Suisse. Départ ce vendredi à 13h45.
Retrouvez ci-dessous notre interview de Simon Pellaud.