Première saison sur le prestigieux circuit mondial du Freeride World Tour pour Simon Perraudin
Entre le 29 janvier et le 2 février, les meilleur.e.s freeriders de la planète dont le Bagnard Simon Perraudin vivront leur première journée de compétition. Après le report des courses au Canada début janvier, c’est donc à Baqueira Beret en Espagne que le Freeride World Tour ouvrira les feux.

Simon Perraudin débute sa saison de freeride dans quelques jours en Espagne à Baqueira Beret. Encore en Qualifier l’année dernière, le Bagnard a décroché son ticket pour le prestigieux et très fermé circuit mondial du Freeride World Tour en toute fin de saison passée. Depuis, son statut a quelque peu changé et son implication aussi. Encore un peu plus professionnel, plus investi qu’il y a un an, l’athlète du Chable vivra entre dimanche et jeudi sa toute première course au plus haut niveau. Et forcément, la pression est aussi de la partie.
Jongler entre ses études et le freeride
Si le Valaisan espère trouver sa voie sur les skis, il doit aussi trouver son équilibre. À l’EPFL (École polytechnique fédérale de Lausanne), Simon Perraudin doit concilier sa formation avec son sport. Pas toujours aisé de trouver le bon compromis, même si le Bagnard peut compter sur un programme adapté: «L’école m’a accordé un statut de sportif d’élite», explique-t-il. «Cet ajustement me permet de séparer mes années. Concrètement, je fais ma première année en deux ans. C’est super important, car ça me laisse plus de temps pour mes compétitions, les voyages qui y sont liés et mes entrainements.»
«Je passe plusieurs heures par jour sur les skis et le reste du temps derrière mes bouquins.» Simon Perraudin
Malgré tout, la journée type du Valaisan reste plutôt chargée. «Pendant cet hiver par exemple, c’était skier le matin et étudier l’après-midi», déclare-t-il. «Parfois, c'est aussi l’inverse en fonction des conditions météorologiques. Mais le plus souvent, je passe plusieurs heures par jour sur les skis et le reste du temps derrière mes bouquins. C’est un rythme conséquent mais heureusement pour moi, ce sont deux choses qui me plaisent énormément. Donc pour l’instant, ça n’est pas encore quelque chose qui me dérange.»
Inquiet pour l’avenir ?
Âgé de 20 ans, Simon Perraudin passe la majeure partie de son temps sur les skis et dans les montagnes à s’entraîner ou à concourir. Et tant pour lui que pour la pratique de son sport, la neige est absolument indispensable. Et comme pour bon nombres d’athlètes, la préparation a été rendue difficile en raison des conditions météorologiques.
«Parfois, je parle avec amis et on se dit que notre sport n’existera peut-être plus dans quelques années» Simon Perraudin
Un début d’hiver où l’or blanc a manqué à l’appel. Une situation qui inquiète le Valaisan: «Après le début d’hiver que l’on a vécu, il y a de quoi s’inquiéter», déclare-t-il. «On l’a vu, il y a eu des annulations dans tous les disciplines alpines ou presque. Peut-être que c’est juste une mauvaise saison, mais j’ai quand-même l’impression que c’est de plus en plus fréquent. Parfois, je parle avec amis et on se dit que notre sport n’existera peut-être plus dans quelques années. J’espère vraiment que ça ne sera pas le cas, car c'est une perspective alarmante.»
