Plus de 3'000 personnes attendues pour la deuxième édition du Marathon des Terroirs
C’est ce samedi sous les coups de 8h15, que le Marathon des Terroirs lancera officiellement sa deuxième édition. Basée cette année sur le thème des «œuvres d’art», cette manifestation mêlera sport et festivités.

Un an après avoir vécu sa première édition, le Marathon des Terroirs revient une nouvelle fois avec l’intention de faire découvrir le Valais et ses produits locaux.
Sportif ou festif
Pour ce faire, la manifestation basée cette année sur le thème des «œuvres d’art», offre plusieurs choix de distance, de parcours, mais pas seulement: «On peut choisir de s’inscrire dans la catégorie des sportifs ou des festifs», explique Grégory Saudan, président de l’organisation du Marathon des Terroirs. «En sportif, l’objectif c’est le chrono, le résultat. En festif, l’idée s’est aussi de pratiquer du sport tout en profitant des différents stands disponibles sur le parcours. Les participants peuvent s’arrêter et déguster les produits du terroir.»
«On a une douzaine de stands avec à chaque fois un ravitaillement solide et un liquide» Grégory Saudan
Et des stands, il y en a suffisamment pour rallier l’arrivée dans les meilleures conditions. «On a une douzaine de stands avec à chaque fois un ravitaillement solide et un liquide», sourit Grégory Saudan. «Il y a des fruits, des légumes, du fromage, la viande séchée évidemment, du tartare de vache d’Hérens et j’en passe. Et du côté des boissons, du vin de la bière, des liqueurs. Finalement, un peu tous les produits du terroir qui mettent en avant notre région.»
Sion-Martigny
Le stade d’Octodure de Martigny signera la ligne d’arrivée de tous les parcours proposés. Des tracés différents de la première édition et qui ont demandé beaucoup d’investissements pour être repensés.
«Au niveau de la planification, de la sécurité et du mesurage, on a tout refait» Grégory Saudan
«Au niveau de la planification, de la sécurité et du mesurage, on a tout refait», explique-t-il. «Après la première édition, on a tenu compte des retours des participants et des collectivités et on a décidé d’ajuster. Pour faciliter la vie de tout le monde, on a aussi choisi de tout centraliser à Martigny, sauf le marathon, qui lui, part de Sion.»
Maratho’night
Si tout est mis en œuvre pour que tout le monde puisse profiter d’une course dans les meilleures conditions possibles, Grégory Saudan ne s’arrête pas là.
Objectif atteint
Pour mettre sur pied un tel évènement, plus de 600 bénévoles seront de la partie le jour J. Un événement de taille dont la deuxième édition s’annonce plutôt bonne, alors que bon nombre de courses à pied connaissent des difficultés depuis la pandémie. «C’est vrai qu’on dit souvent que la deuxième édition est plus dure que la première, car la première fois, c’est la nouveauté et tout le monde veut venir essayer», explique Grégory Saudan.
«Notre souhait maintenant, c’est de s’inscrire dans la durée.» Grégory Saudan
«Heureusement pour nous, on va dépasser le nombre d’inscrits de l’année dernière et on est très satisfait. Il devrait y avoir plus de 3'000 personnes. Même si on espérait un peu plus au tout début, quand on compare avec ce que vivent les autres manifestations de la sorte, on s’en sort vraiment très bien. Notre souhait maintenant, c’est de s’inscrire dans la durée.»
La première course prévue ce samedi relira, sur la mythique distance de 42,195 kilomètres, la Place de la Planta à Sion au stade d‘Octodure à Martigny.
