Live Actualités Services
Rhône Fm
Publicité
Sports
Suisse Valais Sport Société Culture La semaine vibrante KissKiss
Publicité
Votre publicité ici ? Contactez-nous !

Mathieu Vouillamoz: «On ne va rien lâcher!»

Genève-Servette n’a plus le droit à l’erreur. Menés 2-0 dans la série par Zoug en finale des playoffs, les Aigles ne sont plus qu'à une défaite de la fin de leur saison. Avant l'acte 3 peut-être décisif vendredi, le Nendard des Vernets Mathieu Vouillamoz l'assure: les jeux sont loin d'être faits.

Christophe Moreillon
Christophe Moreillon, Rédaction Rhône FM
06 mai 2021, 16:40
Mathieu Vouillamoz
Mathieu Vouillamoz ©Keystone

À 21 ans, Mathieu Vouillamoz se retrouve dos au mur en finale des playoffs de National League avec son équipe de Genève-Servette. Battus par Zoug lors des deux premiers actes d’une série au meilleur des cinq matches, les Aigles n’ont plus le droit à l’erreur s’ils ne veulent pas voir leur saison prendre fin vendredi soir. «On ne va rien lâcher!», tonne le Nendard. «On sait que l’on est capable de gagner trois fois de suite, cela ne nous fait pas peur et on va tout faire pour relever le défi.»

Deux premiers actes très serrés

Motif d’espoir pour les Genevois: les deux premiers duels de cette finale (perdus 0-1 et 1-2) ont été très serrés et ne se sont joués que sur des détails. «On n’a pas mis assez de trafic devant leur but», relève Mathieu Vouillamoz. «On voulait trop faire cette petite passe de trop qui ne mène à rien. On sait maintenant à quoi s’en tenir, on a appris de nos erreurs et on est prêt pour la suite.» Le Valaisan sait toutefois que rien ne sera facile face au grandissime favori au titre et leader incontesté de la saison régulière: «C’est une équipe très rapide, très efficace en contre-attaque avec quatre lignes qui peuvent te faire mal n’importe quand.»

Bien qu’elle soit pour l’heure mal emmanchée, cette finale vient clore une saison qui est la première vécue au plus haut niveau par Mathieu Vouillamoz: «Pour des débuts en National League, se retrouver parmi les deux dernières formations en lice, c’est assez fou. Il n’y a pas si longtemps, j’étais encore à Sierre en licence B. Le coach m’a donné une chance et j’ai su la saisir.»

«Sierre m’a permis de mûrir.»Mathieu Vouillamoz

C’est en effet du côté de Graben que l’attaquant avait débuté l’exercice. Une période «compliquée à vivre en raison des nombreux trajets à effectuer» mais qui lui a permis de gagner en temps de glace. «J’avais aussi plus de responsabilités à Sierre qu’à Genève», explique-t-il. «Ma force a été d’être patient et même si ce n’était pas agréable d’être envoyé à l’échelon inférieur car on ne mise pas sur toi plus haut, j’ai beaucoup appris. Je peux dire aujourd’hui que Sierre m’a permis de mûrir.»

Établi en première ligne

Au point d’être rappelé par les Aigles et de s’imposer au sein de la première triplette offensive des Vernets, aux côtés du Canadien Daniel Winnik et du Suédois Linus Omark. Deux éléments d’expérience, passés notamment par la NHL et la KHL dans le passé. «Ils sont toujours là, à me donner de précieux conseils. C’est deux gars vraiment cools donc je suis content d’évoluer avec eux.» Bien entouré par deux des «stars» du vestiaire, le numéro 13 s’est véritablement affirmé ce printemps. Auteur de cinq points en dix rencontres de playoffs, il a joué un rôle majeur dans la qualification des Genevois pour la finale. «C’est avant tout un travail d’équipe», nuance-t-il. «Tout le groupe «s’est tué» défensivement devant Manzato (ndlr: le gardien des Aigles) et lui, il a sorti de magnifiques quarts suivis de de performances de fou en demies. C’est vraiment le collectif qui nous a mené là. Il ne faut maintenant pas lâcher et tout faire pour gagner ces trois matches.»

«On veut porter haut les couleurs du hockey romand.»Mathieu Vouillamoz

Gagner trois matches pour marquer l’histoire. Celle d’un club genevois qui n’a encore jamais gagné le titre de champion. Celle, aussi, du hockey romand qui attend toujours le sacre de l’un des siens depuis la consécration du HC Bienne en…1983. «C’est notre objectif, c’est clair. On veut porter haut les couleurs du hockey romand et on veut aller au bout pour cette ville, pour Genève, qui le mérite tellement.»

Des titres de champion, Mathieu Vouillamoz en a tout de même gagné trois depuis qu’il s’est établi au bout du lac. Avec les Novices Elite dans un premier temps puis avec les M20, à deux reprises. Des sacres glanés, pour les deux derniers, sous les ordres d’un certain Pat Edmond, aujourd’hui à la tête de la première équipe. «C’est un très bon coach, qui sait ce qu’il fait. À titre personnel en tout cas, j’ai une très bonne relation avec lui. Il sait comment je joue, il sait ce que je vaux et il n’hésite pas à me faire confiance, à moi comme à tous les autres jeunes. C’est vraiment quelque chose de motivant.»

La «Valais Connection»

Éloigné de son Valais natal, Mathieu Vouillamoz n’est pas complètement dépaysé pour autant au bout du lac où il côtoie le défenseur sédunois Arnaud Jacquemet. Et avec l’arrivée, en prêt, pour les playoffs des «Sierrois» Maxime et Arnaud Montandon ainsi que de Guillaume Asselin, c’est une véritable «Valais Connection» qui s’est mise en place aux Vernets. «Tout se passe bien pour nous tous ici, on a été très bien intégrés par les Genevois», sourit-il. «Il y a un vrai lien entre Genève et le Valais et je crois que l’on peut dire que l’on est une belle bande de copains.»

Une bande de copains qui tentera donc de s’accorder un sursis et de poursuivre son épopée en allant décrocher son premier point de cette finale vendredi à Zoug. «On va tout faire pour. Mon objectif personnel, c’est d’aller le plus loin possible avec ce club. Je veux vraiment continuer sur cette lancée et ne surtout pas m’arrêter en si bon chemin.»

CM
Tags de l’article
Sports Valais
Publicité
Votre publicité ici ? Contactez-nous !
©  Rhône FM 2023  •  DéveloppementPowered by iomedia