Liam Chipperfield évoque ses premiers mois sous le maillot sédunois
Le FC Sion se déplace samedi à Baden pour la onzième journée de Challenge League. En marge de cette rencontre, nous avons rencontré l’une des recrues arrivée cet été en provenance du FC Bâle, le jeune milieu de terrain de 19 ans, Liam Chipperfield.

Arrivé libre cet été du FC Bâle, le jeune milieu de terrain de 19 ans, Liam Chipperfield, était présent ce jeudi lors de la conférence de presse du FC Sion. Nous en avons profité pour mieux faire connaissance. Interview:
Comment se passent vos premiers mois ici au FC Sion?
Je me sens vraiment très bien dans cette équipe. J’ai une bonne entente avec mes coéquipiers et ils m’ont très bien accueilli. J’ai aussi l’impression que le coach et le staff me font confiance, et ça, c’est important pour moi.
Vous avez aussi l’opportunité de parler allemand avec plusieurs coéquipiers, est-ce que ça vous aide au quotidien?
Oui c’est sûr. Le français est une langue difficile à apprendre. Pouvoir parler allemand avec une bonne partie de l’équipe, ça m’aide à m’intégrer dans l’effectif plus rapidement.
L’année dernière, vous étiez encore au FC Bâle, pourquoi avoir choisi de rejoindre la Challenge League et le FC Sion?
Ces derniers mois, je n’avais pas énormément joué là-bas. Lorsque le FC Sion m’a approché la première fois, j’ai tout de suite été intéressé par le projet. Le club a réussi à me donner confiance et lors de notre rencontre, j’ai finalement décidé de saisir l’opportunité.
Quand vous signez ici, au FC Sion, vous voyez cette étape comme un pas en avant dans votre carrière ou un pas de retrait?
Non, je ne peux pas parler de pas en arrière. Il ne faut pas sous-estimer le niveau de la Challenge League. Il y a de très bonnes équipes et de belles confrontations. Alors peut-être que pour certaines personnes, c'est un pas en arrière, mais ce n’est clairement pas mon avis. En signant ici, c’est avant tout l’opportunité pour moi de gagner en temps de jeu et donc, continuer à me développer. Je ne regrette en aucun cas ma décision.
Maintenant que vous êtes ici en Valais, continuez-vous de suivre le FC Bâle ?
Bien sûr que je continue de regarder ce qu’il se passe là-bas. J’y ai joué durant tellement d’années que je ne peux pas tirer un trait sur tout ça. Maintenant, sur le plan sportif, je suis à cent pour cent ici et je me concentre uniquement sur le FC Sion.
Si l’on revient sur vos performances de ce début de saison, comment les jugez-vous?
Dans l’ensemble, je suis satisfait. Les matches auxquels j’ai participé m’ont donné une bonne impression. Je trouve que mes performances sont bonnes, mais c’est sûr qu’il ne faut pas s’arrêter là. Je dois continuer de m’améliorer, de travailler.
Vous avez aussi marqué des goals dont un très important contre Nyon. Est-ce que c’est important de le faire pour la confiance?
Oui, c’est sûr que ça fait toujours du bien d’être décisif pour l’équipe. Je me sens bien dans le groupe et ça m'aide à être performant sur le terrain. À moi de continuer de travailler pour le bien de l'équipe.
Vous êtes jeune, vous n’avez que 19 ans. Lorsque vous pensez au futur, comme le voyez-vous?
Pour le moment, je ne pense qu’au FC Sion. La suite, on verra bien, mais pour le moment, ça n'est pas ce qui m'intéresse.
Vous avez changé d’équipe, mais aussi de canton. Comment se passe votre vie ici en Valais?
C’est une belle région. C’est vrai qu’à Bâle, il y a plus de bruit qu’ici. Après, très honnêtement, pour moi, tout ça ne change pas grand-chose. Ma vie, c’est le foot et je ne pense qu’à ça. Alors peu importe où je me trouve, ce n’est pas ça qui m’impacte le plus.
Votre père était une légende au FC Bâle. Est-ce que ça vous pèse aujourd’hui dans votre développement en tant que joueur ?
Quand je jouais au FC Bâle, c’est vrai que je ressentais parfois une grande pression sur mes épaules, parce que les fans savaient qu’il avait joué là. Ils se sont peut-être dits que je devais avoir le même niveau que lui. Maintenant, il ne faut pas oublier que je suis encore jeune. Je dois d’abord faire mes propres expériences. Et, je trouve qu’ici, au FC Sion, la situation est différente. J’ai un peu moins la pression, et c'est un avantage pour moi et mon développement.
Comment se passe votre relation avec votre papa?
Ça se passe très bien. On parle souvent de football et quand on le fait, on le fait en anglais. Je parle en Anglais avec lui. L’allemand, ça n’est pas une langue qu’il maitrise très bien.
Vous êtes meilleur que lui en allemand donc, c’est aussi le cas en football (rires)?
En allemand, oui, sans aucun doute (rire). En football, pour le moment ça n’est pas le cas.
Vous êtes aussi de nationalité australienne. Est-ce que vous y allez encore de temps en temps?
Oui, parfois, j’y retourne durant mes vacances. Mon papa vit là-bas alors, j'apprécie lui rendre visite lorsque j’en ai l’opportunité.