L’équipe de Suisse a dû faire preuve de patience pour battre Andorre à Tourbillon
L’équipe de Suisse a trouvé la clé contre la modeste sélection d’Andorre. Mais elle a dû faire preuve de patience. La Nati s’est imposée mardi soir à Tourbillon sur le score de 3-0.

Le stade de Tourbillon était plein, la pelouse en excellent état. Il ne manquait plus que le spectacle sur le terrain. Et pour voir des buts, il a fallu attendre la seconde mi-temps. Cette Suisse, qui se voulait revancharde après ses nuls contre la Roumanie et le Kosovo, a mis beaucoup de temps à faire sauter le verrou. Le premier moment fort du match? Une standing ovation pour le capitaine andorran, sorti à la 25ème minute après avoir honoré sa 137ème et dernière sélection. Ildefons Lima, c’est son nom. Lui, c’est certain, il se souviendra de sa soirée à Tourbillon. Revenons donc au match, qui s’est décanté au retour des vestiaires grâce à l’ouverture du score de Cédric Itten à la 49ème. La Nati, n’a jamais vraiment réussi à emballer la partie, malgré une nette domination territoriale. Murat Yakin a encore inventé, avec plusieurs changements au coup d’envoi et un nouveau système en test. À force d’essayer, la Suisse a quand même fini par donner au score une meilleure allure. Granit Xhaka pour le 2-0 à la 84ème. Shaqiri pour le 3-0 final sur pénalty dans les arrêts de jeu. Cette deuxième mi-temps ne lève pas tous les doutes, mais elle permet à la Nati de prendre les trois points. Et c’est bien ça l’essentiel.
L’équipe de Suisse était arrivée en Valais pleine de joie. Son aller-retour au Kosovo aurait pu ternir ce rassemblement de septembre, en raison du résultat et des petites phrases lâchées par la suite. On parle ici des discussions publiques par médias interposés et privées entre le sélectionneur Murat Yakin et son capitaine Granit Xhaka. Des discussions constructives plaide Pierluigi Tami. Le directeur des équipes nationales se montre satisfait de ces 10 jours passés entre Saillon, Pristina et le stade de Tourbillon.
