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Le Centre sportif des Îles, berceau du tennis en fauteuil roulant helvétique

L’Open de tennis en fauteuil roulant vivra sa 23ème édition entre mercredi et dimanche au Centre sportif des Îles à Sion. Avec 14 des 100 meilleurs mondiaux tant chez les femmes que chez les hommes, le gratin mondial a fait le déplacement pour ce tournoi doté de 15'000 dollars de prize money.

Yohann Roduit
Yohann Roduit, Rédaction Rhône FM
29 août 2023, 15:46
Olivier Mabillard, organisateur de l’Open de Sion en fauteuil roulant et directeur du Centre sportif des îles de Sion
Olivier Mabillard, organisateur de l’Open de Sion en fauteuil roulant et directeur du Centre sportif des îles de Sion ©Rhône FM

L’Open de tennis en fauteuil roulant vivra sa 23ème édition au Centre sportif des Îles dès mercredi et ce jusqu’à dimanche. Durant cinq jours, les joueurs et les joueuses se battront pour remporter ce tournoi ITF3. «C’est une compétition importante dans le monde du handicap. C’est d’ailleurs le deuxième plus grand tournoi de tennis en Suisse, après celui de Genève dans ce domaine», explique l’organisateur et directeur du Centre sportif des îles de Sion, Olivier Mabillard.

«Si on veut comparer à un tournoi chez les valides, c’est plus ou moins l’équivalent des Swiss Indoors de Bâle» Olivier Mabillard, organisateur de l’Open de Sion en fauteuil roulant et directeur du Centre sportif des Îles de Sion

«Déjà, le prize money est de 15'000 dollars, ce qui est conséquent pour une compétition en fauteuil roulant. Maintenant, si on veut comparer à un tournoi chez les valides, c’est plus ou moins l’équivalent des Swiss Indoors de Bâle.» Et pour ce rendez-vous annuel, le gratin mondial a fait le déplacement. «Chez les femmes, les quatorze participantes font partis du Top 100 mondial dont cinq sont dans le Top 30», dit Olivier Mabillard. «Chez les hommes, il y a également quatorze athlètes présents dans les cent meilleurs mondiaux.»

Un sport sans frontière

Le tennis en fauteuil roulant se divise en deux catégories. Il y a celle destinée aux paraplégiques et celle aux tétraplégiques. Mais que ça soit l’une ou l’autre, ces deux catégories se rapprochent du tennis plus «conventionnel». Hormis l’ajout d’un second rebond pour permettre aux athlètes de se déplacer avec leur chaise, toutes les règles sont les mêmes. «C’est sympa, car c’est un sport où un valide peut s’entraîner avec une personne en situation de handicap sans difficulté», déclare Olivier Mabillard. «C’est un sport qui demande beaucoup d’adresse, de coordination et de physique. Réussir à manier le fauteuil et jouer en même temps, est loin d’être évident»

Le jour où tout a commencé

Depuis plus de vingt ans, le tournoi revient année après année. Mais avant d’en arriver à la 23ème édition, il y a eu ce jour où tout a commencé.

«C’était en 1998 lorsque les précurseurs de ce sport à l’image de Gérald Métroz et Serge Barman sont arrivés ici, au Centre sportif des Îles» Olivier Mabillard

«C’était en 1998 lorsque les précurseurs de ce sport à l’image de Gérald Métroz et Serge Barman sont arrivés ici, au Centre sportif des Îles», se souvient Olivier Mabillard. «Ils étaient une dizaine à venir et c’était le tout début du tennis en fauteuil roulant en Suisse. Et puis, au fil des années, les joueurs et joueuses ont continué de venir ici pour s’entraîner.» Avec le temps, cette tradition du tennis en fauteuil roulant est restée.

«On est un peu le berceau du tennis en fauteuil roulant en Suisse» Olivier Mabillard

«C’est un peu l’identité de ce club et ça me tient tout particulièrement à cœur», affirme Olivier Mabillard. «On est un peu le berceau du tennis en fauteuil roulant en Suisse. Ça perdure depuis longtemps et j’espère que ça continuera même le jour où je ne serai plus là.»

Une organisation importante

Pour que ce tournoi revienne et que les 5 jours de compétition puissent continuer de se dérouler, plusieurs étapes sont essentielles. Communication, recherche de bénévoles et de sponsors, le travail d’organisation est important et doit débuter bien en avance. «C’est un peu la même chose dans toutes les manifestations, mais il nous faut un an pour le mettre sur pied», concède Olivier Mabillard. «Dès qu’il est terminé, il faut déjà annoncer le suivant et commencer à travailler dessus.»

Le final pour dimanche

Depuis ce mercredi, les matches se succéderont les uns après les autres sur les courts extérieurs. Au fil des jours, les duels seront de plus en plus acharnés, disputés jusqu’au dimanche 3 septembre, dernier jour de compétition mais aussi et surtout synonyme de dénouement.

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