La Suisse vise le titre aux Championnats du monde de tchoukball
Les Championnats du monde 2023 de tchoukball débutent ce lundi à Prague en République Tchèque. Deux Valaisans seront de la partie sur place. Avant leur départ, ils ont évoqué ce rendez-vous et leurs attentes à Rhône FM.
L’heure du grand rendez-vous a sonné pour le tchoukball. Si les Mondiaux de la jeunesse se sont déroulés à Singapour il y a deux semaines, c’est du coté de Prague et de la République Tchèque que l’équipe de Suisse s’apprête à disputer les Championnats du monde 2023.
La catégorie «plus de 40 ans» en nouveauté
Au programme, six jours de compétition avec en premier lieu les plus de 40 ans ce lundi et ce mardi. Une catégorie qui vient de voir le jour. «C’est tout nouveau. Ça a été créé pour ces Championnats du monde», explique le Contheysan de cette équipe Denis Hanser.
«Avec d’autres pays comme la France, l’Allemagne et le Brésil, on va découvrir ce que c’est réellement cette catégorie» Denis Hanser
«On est un peu les novices. Avec d’autres pays comme la France, l’Allemagne et le Brésil, on va découvrir ce que c’est réellement cette catégorie. On ne se connait pas du tout.» Mais avant d’en arriver là, il y a eu quelques étapes: «L’équipe s’est créée lors d’un tournoi à Delémont», raconte-t-il.
«Un collègue est venu me demander si j’étais intéressé par le projet, car il savait qu’une branche P40 allait s’ouvrir pour les Mondiaux, et j’ai dit oui» Denis Hanser
«J’ai un collègue qui est venu me demander si j’étais intéressé par le projet, car il savait qu’une branche P40 (ndlr: le nom donné à cette catégorie des 40 ans et plus) allait s’ouvrir pour les Mondiaux, et j’ai dit oui.» Après quoi, il a fallu trouver suffisamment d’autres motivés. «Ensuite, on a dû mettre de l’énergie pour recruter des joueurs à gauche, à droite, mais finalement on a réussi. On sera 12 du côté de Prague.»
Le tchoukball, un sport méconnu
En plus de cette nouvelle catégorie, les équipes de Suisse masculine et féminine seront aussi de la partie entre mercredi et samedi en République Tchèque. Chez les dames, la Valaisanne Marie Terrettaz disputera cette compétition pour la première fois. Championne d’Europe l’année dernière avec l’équipe nationale, la joueuse de 23 ans explique cette discipline encore méconnue.
Top 4 mondial
En Asie, le tchoukball est dans certains pays le sport national. Si en Suisse il est avant tout un sport suisse romand, son niveau global est bon, très bon.
«On est l’une des deux meilleures équipes d’Europe et probablement dans le top 4 mondial» Marie Terrettaz
«Je pense que l’on est l’une des deux meilleures équipes d’Europe avec l’Italie et probablement dans le top 4 mondial avec Singapour et Taïwan», affirme Marie Terrettaz. L’équipe féminine nourrit d'ailleurs de grands objectifs pour ces Championnats du monde 2023. «On vise la finale», déclare la Valaisanne.
«Notre objectif ultime, ça serait de décrocher le titre» Marie Terrettaz
«Par le passé, les équipes Suisses féminines sont déjà allées en finale, sans jamais la gagner. Donc notre objectif ultime, ça serait de décrocher le titre même si le podium restera très important pour nous.»
Fierté
Qui dit Championnats du monde, dit aussi l’occasion de représenter son pays, sa patrie. Un moment forcément particulier:
«Je ressens beaucoup de fierté de pouvoir représenter la Suisse» Denis Hanser
«Je n’aurai jamais pensé que ça puisse m’arriver. C’est un rêve d’en arriver là», sourit Denis Hanser. «Je ressens beaucoup de fierté de pouvoir représenter la Suisse.» Même son de cloche pour Marie Terrettaz:
«J’avais déjà ressenti ça l’année dernière aux Championnats d’Europe mais là c’est un niveau au-dessus» Marie Terrettaz
«C’est une fierté immense de représenter notre pays à l’international. J’avais déjà ressenti ça l’année dernière aux Championnats d’Europe mais là c’est un niveau au-dessus. Après, ça rajoute aussi une certaine pression car on représente les meilleures joueuses de Suisse alors on a cœur de briller.»