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L'Orserain Samuel Métroz dans les starting-blocks au volant de sa «Mini-Formule 1»

Place ce week-end à la 46ème édition de la course de côte Ayent-Anzère. Présent au départ, l’Orserain Samuel Métroz vivra sa grande première sur ce tracé.

Yohann Roduit
Yohann Roduit, Rédaction Rhône FM
19 juil. 2023, 12:00
Samuel Métroz
Samuel Métroz ©Rhône FM

Le Valaisan Samuel Métroz s’élancera ce weekend pour la première fois lors de la course de côte Ayent-Anzère. Mécatronicien de métier, l’Orserain de 20 ans est tombé dans cette discipline lorsqu’il n’était encore qu’un enfant.

«J’ai passé tellement d’heures, de jours au bord des routes, à regarder passer ces voitures et surtout mon papa» Samuel Métroz

«Mon papa en fait depuis que je suis tout petit», explique Samuel Métroz. «J’ai passé tellement d’heures, de jours au bord des routes, à regarder passer ces voitures et surtout mon papa.  Depuis là, j’ai compris que je voulais faire ça un jour.»

Sensations fortes

Les courses de côte…des montées en montagne que les pilotes sillonnent sur trois à quatre kilomètres, lancés à très haute vitesse, près de 150km/h par moments. «Pouvoir aller à la vitesse que l'on veut sur une route qu’on a fait la veille à 50 km/h, c’est incroyable», admet-il.

«Je pense que l’on est tous un peu amoureux de la vitesse» Samuel Métroz

«Je pense que l’on est tous un peu amoureux de la vitesse. C’est un bonheur de pouvoir rouler de cette façon.» La vitesse, l’Orserain l’a aussi essayé sur circuit: «C’est cool, mais les sensations sont vraiment différentes», déclare Samuel Métroz. «Le circuit, c’est prévu pour ça, alors que là où l’on passe durant les courses de côte, ce sont les routes de tous les jours, fermées pour l’occasion. Et ça change tout.»

Mini-Formule 1

Mécatronicien, le Valaisan s’élance sur les différentes courses au volant d’une voiture un peu différente, à la fois petite et très légère: «Si on veut une image, c’est une Mini-Formule 1, mais en moins rapide», souligne le pilote de 20 ans.

«Je passe entre un et deux soirs par semaine à essayer d’améliorer ma voiture» Samuel Métroz

Un bolide qu’il bichonne autant que possible: «Je passe entre un et deux soirs par semaine à essayer d’améliorer ma voiture. Le potentiel est énorme! On peut améliorer les freins, la puissance du moteur, le châssis et j’en passe.» Samuel Métroz reconnait volontiers que son travail l’aide aussi pour sa passion.

C’est important de créer ce lien de confiance avec sa voiture, encore plus quand on fait des courses comme celles-ci» Samuel Métroz

«C’est vrai qu'avec mes connaissances, je peux plus facilement régler des petites choses. Je peux aussi mieux la ressentir et je pense que c’est important de créer ce lien de confiance avec sa voiture, encore plus quand on fait des courses comme celles-ci.»

Budget conséquent

Et si Samuel Métroz est passionné par les courses de côte, cette discipline lui demande malgré tout un certain budget. «Il a déjà fallu payer ma voiture de course et une remorque pour la transporter», explique-t-il. «Ensuite, les inscriptions, c’est entre 205 et 400 francs pour un week-end. Enfin, il faut rajouter l’essence et un train de pneus qui coûte entre deux et trois mille francs. Pour une saison, ça fait un bon budget.»

«C’est comme tout, si tu mets l’argent là, tu ne le mets pas ailleurs» Samuel Métroz

Un budget conséquent donc, mais que l’Orserain paie avec plaisir: «C’est comme tout, si tu mets l’argent là, tu ne le mets pas ailleurs. Moi, c’est ma passion et ça me convient comme ça.»

YR
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