Kevin Fickentscher: "J'ai encore beaucoup de choses à apporter au FC Sion"
Le FC Sion disputait ce vendredi au Bouveret un match amical face à Neuchâtel Xamax (0-0). Dans les buts en première mi-temps, Kevin Fickentscher jouait son premier match depuis sa prolongation, annoncée en milieu de semaine. Interview.

Kevin Fickentscher, vous avez prolongé jusqu’en 2023 votre contrat au FC Sion. La décision était-elle évidente pour vous ?
Oui, je suis fier d’avoir signé ce contrat, surtout de pouvoir le faire durant cette période compliquée. Mais c’est le côté personnel. Le plus important, c’est le travail et le grand défi qui attend toute l’équipe pour sauver le club.
C’est personnel, mais ça compte tout de même. Vous incarnez un peu l’âme du FC Sion, que vous avez rejoint à l’été 2009. Votre prolongation n’est pas anodine… ?
C’est vrai que j’ai toujours eu une bonne entente avec le club. J’ai énormément de plaisir d’être au FC Sion, de pouvoir évoluer sous ses couleurs, devant ses supporters. J’en suis heureux. Et j’essaie aussi d’amener mon expérience, vu que ça fait en effet un petit moment que je suis là. Et dans les moments difficiles que nous vivons, si je peux aider l’équipe, je serai le premier à tout donner sur le terrain.
Vous avez connu des hauts et des bas en Valais. Comme cet hiver, lorsque Timothy Fayulu a été choisi comme numéro 1, avant que vous ne retrouviez cette place après le licenciement de Fabio Grosso. Un retour en grâce qui a joué un rôle dans votre décision de prolonger ?
Avant tout, c’est un plaisir de pouvoir jouer le week-end. On reste des professionnels qui sommes compétitifs et avons envie d’être sur le terrain. Après, la situation actuelle n’a pas été décisive, car au final, je me sens bien ici, je sens que j’ai encore des choses à apporter à ce club. C’est la raison pour laquelle j’ai prolongé. Je vais tout faire pour sauver cette saison et profiter de ces deux ans supplémentaires.
En pleine pause internationale et à une semaine d’accueillir Young Boys à Tourbillon, le FC Sion a effectué ce vendredi après-midi un match amical contre Neuchâtel Xamax. Au stade du bout du lac, au Bouveret, les hommes Marco Walker ont fait match nul 0-0 face à l’actuel 8e de Challenge League. Privé de six jours engagés avec leur équipe nationale, le coach soleurois a pu donner du temps de jeu à des éléments qui en manquaient. C’était notamment le cas en deuxième mi-temps de Guillaume Hoarau et Mattias Andersson, de retour de blessure. Alors que retenir de cette rencontre ? La réponse de Marco Walker : «Que l’intensité était importante, aussi du côté de Xamax. A la fin, ce sont les détails qui nous ont empêchés de passer l’épaule. Par exemple, lorsque nous avons la possession, nous perdons beaucoup trop rapidement le contrôle du ballon. Et on fait encore trop d’erreurs techniques.»
Comme lors de son premier match à Lucerne, Marco Walker a joué en 4-4-2 contre Xamax. «Le 4-4-2 est surtout important défensivement. Offensivement, je veux que mon équipe soit libre. Tout le monde peut attaquer. Mais on doit encore progresser dans notre construction depuis derrière, notamment au niveau de la qualité de passe.»
