Guillaume Asselin : « On se doit au moins d’aller chercher une victoire »
En hockey sur glace, le HC Sierre vivra peut-être ce mardi son dernier match de la saison. Mené 3-0 par Olten en quart de finale des play-off de Swiss League, le club Rouge et Jaune dispose d’une chance de prolonger la série et qui sait d'inverser la tendance. La recette ? Moins de pénalités et plus d’engagement selon Guillaume Asselin. Interview

Le HC Sierre est mené 3-0. Olten paraît supérieur mais on a l’impression que vous ne parvenez pas à exprimer vos qualités collectives. Qu’en pensez-vous ?
Vous avez raison. Malgré tout, lors des trois premières parties on a réussi à rester dans le match pendant au moins 40 minutes. Mais nous ne jouons pas un hockey de play-off contrairement à Olten. Ils bloquent beaucoup de lancés et ils ont l’air d’avoir plus faim que nous.
Qu’est-ce qui peut expliquer une telle différence de niveau alors que lors de la saison régulière les débats étaient plus équilibrés entre Sierre et Olten ?
L’expérience ! Je pense que leur équipe est plus expérimentée que la nôtre. Dans notre effectif, certains joueurs ont vécu pas mal de choses, mais nous avons aussi beaucoup de jeunes. Je pense aussi que tactiquement Olten nous domine en ce moment. On a de la peine à trouver des réponses à ce qu’ils nous proposent.
Comment pensez-vous aborder le 4ème acte de mardi ?
Il va falloir être meilleur que dimanche soir et de beaucoup ! Je pense qu’il faut aussi faire attention aux punitions. En deux matches nous leur avons donné plusieurs situations de 5 contre 3 assez longues. Nous devons aussi faire preuve de fierté pour ne pas perdre les quatre matches. On se doit d’au moins d’aller chercher une victoire. Pour cela nous devons créer plus de chances de buts car dimanche elles n’ont quasiment pas existé.
Quelques supporters sont venus vous encourager en dehors de la patinoire dimanche. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Ça fait du bien ! C’était cool de les avoir. Je pense que les supporters nous donnent beaucoup d’énergie et nous en avons bien besoin.
L’énergie du désespoir ?
Exactement. L’énergie comme s’il n’y avait pas de lendemain.
