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Union sacrée, polémiques balayées: la qualif' suisse en 5 points

La Suisse a validé mardi son billet pour la Coupe du monde 2026 au terme d'une campagne qualificative maîtrisée de bout en bout.

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News ATS, Keystone-ATS
20 nov. 2025, 06:00
/ Màj. il y a 22 heures
Granit Xhaka et Murat Yakin paraissent plus unis que jamais KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI
Granit Xhaka et Murat Yakin paraissent plus unis que jamais KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI © KEYSTONE

Union sacrée, défense de fer et polémiques balayées: voici les cinq raisons derrière l'automne réussi de Murat Yakin et ses hommes.

L'union sacrée

Le sélectionneur et son capitaine n'ont jamais semblé aussi soudés que ces derniers mois. Le combat des chefs entre Murat Yakin et Granit Xhaka, qui avait failli faire imploser l'équipe de Suisse à l'automne 2023, appartient définitivement au passé. La hache de guerre avait déjà été enterrée à l'aube d'un Euro 2024 réussi, mais certaines turbulences étaient réapparues lors de la piteuse campagne de Ligue des nations conclue par une relégation en deuxième division.

A l'occasion de la tournée américaine de juin - un voyage qui a "servi de déclic", selon le directeur des équipes nationales Pierluigi Tami -, le sélectionneur et ses cadres ont posé les bases du succès de l'automne. "J'ai beaucoup discuté avec Granit, mais aussi avec Manuel Akanji et Remo Freuler", a confié Yakin mardi soir.

Les deux Bâlois se sont d'ailleurs présentés ensemble devant la presse à l'issue du match nul contre le Kosovo (1-1). Les louanges qu'ils se sont mutuellement adressées - "Granit est un leader exceptionnel", "C'est un privilège d'avoir Murat comme entraîneur" - ont confirmé le retour de l'union sacrée. Leur relation risque de rythmer encore quelques années la vie de l'équipe de Suisse, puisque le contrat du sélectionneur a été automatiquement prolongé jusqu'en 2028 après cette qualification.

Une solidité retrouvée

L'année 2025 a été celle de la solidité. Ce n'est pas pour rien que la Suisse a terminé une année civile invaincue pour la première fois depuis... 1945. "Nous avions pris trop de buts en Ligue des nations (à l'automne 2024, ndlr). L'objectif était de retrouver la bonne mentalité défensive et de resserrer les rangs", a expliqué Xhaka.

Sur les dix matches qu'ils ont disputés cette année, les Helvètes n'ont encaissé que six buts, et seulement deux lors des six rencontres de qualification pour le Mondial. Après avoir expérimenté en début d'année, Murat Yakin a finalement trouvé la bonne formule défensive au meilleur des moments.

Il le doit aussi au retour en grâce de Nico Elvedi, lequel a élevé son niveau ces derniers mois pour s'affirmer comme le partenaire idéal de Manuel Akanji dans l'axe. Avec les expérimentés Ricardo Rodriguez et Silvan Widmer sur les côtés et l'impérial Gregor Kobel, qui a finalement fait taire les nostalgiques de Yann Sommer en enchaînant les blanchissages, la Suisse se rendra en Amérique du Nord avec une arrière-garde parfaitement établie.

Des indiscutables en club

Sur les six matches de qualification, Murat Yakin n'a titularisé "que" 14 joueurs différents. Il a aligné trois fois de suite le même onze de septembre à octobre, effectuant un seul changement en Slovénie. Et la présence de Michel Aebischer en novembre n'était due qu'au forfait de Remo Freuler.

L'excellente forme des meilleurs joueurs du pays en club explique largement ce constat. Pourtant, cinq des onze hommes de base - Breel Embolo, Dan Ndoye, Granit Xhaka, Fabian Rieder et Manuel Akanji - ont changé d'employeur cet été, certains lors des dernières heures du mercato. Mais tous sont rapidement devenus indispensables dans leur nouvelle équipe, surtout Xhaka à Sunderland et Akanji à l'Inter Milan.

Les autres cadres de Yakin réalisent également un bon début de saison, comme Ruben Vargas à Séville ou Gregor Kobel au Borussia Dortmund. Et même ses premiers remplaçants sont des titulaires indiscutables dans de grands championnats européens, à l'image de Johan Manzambi (SC Freiburg) et de Michel Aebischer (Pise).

Des polémiques balayées

L'Association suisse (ASF) a également su gérer les vents contraires auxquels elle a dû faire face lors de cet automne ô combien primordial. On pense notamment aux choix de Leon Avdullahu et Albian Hajdari, deux espoirs prometteurs, de tourner le dos à la Suisse pour défendre les couleurs du Kosovo.

Ou encore à la sortie explosive de Noah Okafor, lequel s'est ouvertement plaint du manque de considération de Murat Yakin dans la presse britannique. L'ambiance apaisée entourant la délégation helvétique a eu raison de ces débuts de polémiques qui auraient sans doute causé davantage de remous par le passé.

La qualif', c'est facile

Si l'équipe de Suisse est devenue une habituée des grands tournois, c'est aussi grâce à la maîtrise qu'elle afffiche lors des phases qualificatives. Particulièrement celles menant à la Coupe du monde, plus compétitives avec seulement 16 places réservées aux équipes européennes (13 jusqu'en 2022).

Les campagnes de qualification pour les Coupes du monde 2014, 2018, 2022 et 2026 parlent d'elles-mêmes. En 36 matches, la Suisse ne s'est inclinée qu'une seule fois, face au Portugal en octobre 2017. Elle a remporté 26 rencontres et concédé 9 matches nuls. Rares sont les nations du Vieux Continent à pouvoir se targuer d'un tel bilan.

News ATS
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