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"Notre équipe n’est peut-être pas imprévisible mais elle dégage une force" : Didier Tholot

En Challenge League, le FC Sion veut poursuivre sur sa lancée vendredi sur le terrain Vaduz. Une formation qui vient de changer d’entraîneur qui posera peut-être des difficultés inattendues.

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Hugo Da Custodia
Hugo Da Custodia
15 févr. 2024, 17:21
/ Màj. le 15 févr. 2024 à 20:15
les joueurs valaisans felicitent le defenseur valaisan Reto Ziegler apres avoir marque le premier but lors de la rencontre de football de Challenge League entre FC Sion et FC Baden le vendredi 9 fevrier 2024 au stade de Tourbillon a Sion. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)
les joueurs valaisans felicitent le defenseur valaisan Reto Ziegler apres avoir marque le premier but lors de la rencontre de football de Challenge League entre FC Sion et FC Baden le vendredi 9 fevrier 2024 au stade de Tourbillon a Sion. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott) © KEYSTONE / JEAN-CHRISTOPHE BOTT

"La météo du FC Sion est au beau fixe", disait notre consultant Johann Lonfat dans Zone Mixte. Pour rester dans la formule, l’entraîneur de la formation valaisanne se plait aux commandes d’un bateau qui navigue par beau temps. "C’est mieux que dans la tempête", sourit Didier Tholot, qui avant d’aller défier Vaduz fait un bref état des lieux des trois premières sorties de l’année.

"Ce qu’on a fait jusque-là c’est bien mais il ne s’agit pas de se glorifier." Didier Tholot

Qu’est-ce qu’il faut garder ? "On prend les 9 points, la première victoire qui était importante et la maîtrise dont nous avons fait preuve sur ces trois matches." Sentiment du devoir accompli pour le Français, qui arrive rapidement sur les axes d’amélioration. "On aurait pu s’éviter de prendre des buts. On aurait pu inscrire des goals sur balles arrêtées, comme ce fut le cas au premier tour. Ce qu’on a fait jusque-là c’est bien mais il ne s’agit pas de se glorifier."

Vaduz représente une inconnue

Fidèle à son habitude, Didier Tholot maintient le cap. Il ramène toujours la discussion vers ce qu’il faut faire, sans trop s’attarder sur ce qui a été accompli. La partie de vendredi face à l’équipe du Lichtenstein pose d’ailleurs un petit problème au technicien méticuleux. "Vaduz vient de changer d’entraîneur. Cela peut avoir une importance capitale dans un groupe, une remobilisation générale." Le fameux choc psychologique, qui peut, ou non, se produire. "Nous avons analysé les trois derniers matches de notre adversaire mais il y aura certainement des changements. C’est pour ça que le focus doit rester sur notre propre jeu."

"Quand on ne prend pas beaucoup de buts, ça interpelle l’adversaire." Didier Tholot

Et que dire du jeu valaisan justement, est-il plus difficile à lire, plus surprenant ? "Notre équipe n’est peut-être pas imprévisible mais elle dégage une force. Sur la longueur du match, sur les schémas de jeu, sur le plan défensif. Quand on ne prend pas beaucoup de buts, ça interpelle l’adversaire." Le FC Sion, à en croire Didier Tholot, impose une forme de respect, grâce à sa solidité globale, son principal atout.

Maximiser le potentiel

Quand il évoque la force que dégage son équipe, Didier Tholot prend la mesure du travail effectué depuis le début de la saison. Les joueurs se connaissent mieux, créent des automatismes, comprennent les schémas et surtout, ils appliquent lors des matches ce qui a été pratiqué dans la semaine. En corrigeant, aussi, tout ce qui sort semaine après semaine des analyses vidéo très poussées. "Des retours collectifs et individuels", poursuit l’entraîneur qui veut allier l’exigence à la simplicité. Également présent lors du point presse du jour, Ali Kabacalman se trouve pile à la frontière de ces deux piliers.

"Ali sait que j’en attend plus de lui. Il peut apporter davantage à l’équipe et briller aussi pour lui-même." Didier Tholot

Lui, le joueur capable de récupérer des ballons, de donner de l’air à son équipe. Il rayonne à mi-terrain mais il peut – il doit selon Didier Tholot – franchir un cap supplémentaire. "Sa qualité technique lui permet de se sortir de n’importe quelle situation. Ali sait que j’en attend plus de lui. Il peut apporter davantage à l’équipe et briller davantage pour lui-même."

Message entendu

Confronté aux déclarations, à la fois flatteuses et toujours exigeantes, de son coach, Ali Kabacalman acquiesce sans broncher. "Je sais que je peux faire plus, on en a discuté encore cette semaine." Le milieu de terrain se sent-il freiné parfois ? "Pas du tout. Simplement, je dois mettre la barre plus haut. Je travaille tous les jours pour amener encore plus à l’équipe." Conscient de son potentiel, l’ex-joueur d’Yverdon est arrivée avec son bagage, son expérience. Épanouit à Sion, le joueur de 28 ans ne trouve, en revanche, que très peu de points de comparaison entre la saison vécue avec le club vaudois et celle qu’il est en train de vivre en Valais.

HDC
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