Être plus efficace, dans les deux surfaces : le credo du FC Sion avant sa visite à la Tuilière
Nouveau déplacement pour le FC Sion. Une semaine après sa déconvenue à Thoune, le club valaisan s’en va défier le Lausanne-Sport dimanche dès 16h30 à la Tuilière. Encore un duel sur synthétique, encore un match qui peut permettre aux Sédunois d’affirmer leurs ambitions de Top 6 en Super League.
Faut-il être habile pour comprendre et, si possible, résoudre la situation du FC Sion. Côté pile : le contenu. Depuis la déception contre Servette à Tourbillon, la formation valaisanne n’est plus passée totalement à côté d’un match. "C’est même la seule rencontre vraiment ratée de toute la saison", s’empresse de dire Didier Tholot. En tout cas, il n’y a plus eu, depuis, de ratage complet, c’est certain. Seulement de petites absences. Dans le jeu, dans le mouvement et les intentions, les Sédunois savent ce qu’ils font. Une impression de progrès collectif se dégage. Reste le côté face : les points. "Et il nous en manque pas mal", admet le technicien français.
Depuis Servette : 8 points en 6 rencontres. Les deux revers contre Thoune, les deux nuls à Lucerne et face au LS ainsi que les succès devant St-Gall et à GC. Le bilan comptable n’est pas si mauvais après tout. Mais pour Didier Tholot, il aurait pu – il aurait dû – être bien meilleur. Surtout après le dernier match en terre bernoise ou cette supposée corrélation entre contenu et points ne s’est pas vérifiée. Bon match oui, zéro point, aussi. "C’est le football. Il y a des gestes qui nous coûtent cher. Notre bonne prestation, nos meilleures 45 minutes à l’extérieur, n’amènent pas de récompense. J’ai tout de même le sentiment que nous sommes dans le vrai. Il faut avoir plus de caractère pour ramener ces points."
Des entretiens individuels
Comme exprimé à chaud, juste après la défaite 2-1 à Thoune, pas question d’accabler Ali Kabacalman pour son pénalty manqué. Le capitaine a néanmoins eu droit à son entretien individuel. Comme tous les autres joueurs d’ailleurs. "Je veux que chacun amène plus de caractère à l’équipe", précise le coach. Convaincu que si chaque élément met "10% à 20% de plus", les points viendront. Ou du moins, que les interventions défensives seront plus justes ou que les gestes offensifs seront plus tranchants.
"Efficacité dans les deux surfaces, c’est ce qu’il nous faut", lance Théo Berdayes. Comme certains de ces coéquipiers, l’Agaunois a mal négocié quelques séquences offensives lors des dernières sorties. Et il prend naturellement sa part de responsabilité. "Il ne faut pas se prendre la tête. On sait que les attaquants marchent à la confiance. Quand je mettrai ce premier but, ça va sans doute me libérer."
Un LS déroutant
Didier Tholot a eu le temps de préparer son déplacement à la Tuilière. Il y est d’ailleurs allé en repérage jeudi soir pour assister au match nul 1-1 entre le Lausanne-Sport et Omonia en Conference League. Pas d’indication concrète, ce n’était peut-être pas le LS le plus flamboyant de la saison. Les Vaudois semblent capables de tout, en témoignent les victoires 5-1 contre Bâle et 5-0 contre YB. L’entraîneur du FC Sion, lui, reste tranquille. Convaincu qu’il peut trouver des failles.
Si le LS peut s’avérer imprévisible, un autre facteur peut jouer en sa faveur : le terrain synthétique. Une surface que certains joueurs apprécient, que d’autres détestent. Une surface qui créé de toute manière de vraies différences selon Théo Berdayes.
Le FC Sion aura moins de mal à s’adapter cette fois. Son dernier match était déjà sur une pelouse synthétique. Les Sédunois se présenteront quasiment au complet à la Tuilière. Hajrizi sera de retour de suspension. Benjamin Kololli, lui, n’est pas encore tout à fait apte d’après Didier Tholot, mais ça se précise.