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Eliminée de l'Open d'Australie, Ylena In-Albon reste ambitieuse: «Je vise le top 100 mondial»

Grosse désillusion pour Ylena In-Albon ! Pour sa première rencontre officielle de l'année, la Haut-Valaisanne s'est inclinée en qualification de l’Open d’Australie face à Arianne Hartono. Malgré ce revers, la joueuse de 23 ans se livre sur ses ambitions pour cette saison 2023.

Yohann Roduit
Yohann Roduit, Rédaction Rhône FM
09 janv. 2023, 10:43
Ylena In-Albon
Ylena In-Albon ©Keystone-ats

Ylena In-Albon a débuté officiellement sa saison 2023 ce lundi à Melbourne en Australie par une défaite 6-4 6-4 face à Arianne Hartono. Officiellement, car il y a quelques jours seulement, la Viégeoise de 23 ans était déjà dans le pays des kangourous pour la United Cup. Une compétition par équipe où elle représentait la Suisse aux côtés notamment de Belinda Bencic ou Stan Wawrinka. Même si elle n’a pas disputé de rencontres, être à leurs côtés était un bon moyen pour elle d’emmagasiner de l’expérience: «Voir la manière dont ils s’entraînent, leurs différents rituels avant et après une rencontre, la façon dont ils gèrent tous ces paramètres, c’est un vrai plus pour moi.»

Une expérience qui pourrait lui servir ces prochaines semaines

Cent-vingt-quatrième mondiale à ce jour, Ylena In-Albon doit encore régulièrement passer par les qualifications pour intégrer le tableau final de certains tournois. Une situation qui ne la stresse pas particulièrement : «Durant l’année, c’est une étape par laquelle je dois régulièrement passer», explique-t-elle. «Mon classement ne me permet pas encore d'intégrer le tableau final de toutes les compétitions. Lorsque j'essaie de participer à des tournois WTA 500, 1000 ou des Grands Chelems, je dois faire des qualifications. La difficulté, c'est d'être capable de jouer ton meilleur niveau  face à des adversaires qui ont ton niveau ou mieux»

«C’est quelque chose pour laquelle j’ai travaillé durant dix ans»Ylena In-Albon

En juin dernier, Ylena In-Albon disputait le premier tour de Wimbledon. «C’était beaucoup d’émotions», s’exclame-t-elle. «C’était aussi un sacré mélange dans ma tête. J’étais à la fois nerveuse, stressée, excitée et motivée. Quand tu commences le tennis, tu veux jouer à Londres. C’est quelque chose pour laquelle j’ai travaillé durant dix ans, alors quand ce fut le cas, une fois sur le terrain, j’ai eu un peu de mal à gérer tout ça. J’espère que cette année je pourrai revivre d'autres rencontres comme celle-ci.» Même si elle espérait pouvoir revivre cette situation à l'Open d'Australie 2023, il lui restera encore trois opportunités cette année d'intégrer un tableau final de Grand Chelem.

Qu’un seul objectif pour cette nouvelle année

À seulement une vingtaine de places du Top 100, Ylena In-Albon n’a qu’une seule idée en tête pour cette année 2023: franchir ce cap le plus rapidement possible. Et pour cause, ce classement lui facilitera grandement la vie: «Si j’arrive à le faire durant les premiers mois de l’année, ça me permettrait d’intégrer directement le tableau final des prochains Grands Chelems», déclare-t-elle. «Et comme je l’ai déjà dit, pour un joueur de tennis, c’est vraiment là où l’on veut être. En plus, si je n’ai plus besoin de passer par les qualifications, je serai en pleine possession de mes moyens au moment d’aborder le premier tour. Mes chances de glaner des victoires en Grand Chelem seront plus grandes.» Malgré tout, elle ne se focalisera pas uniquement sur ça, pour éviter de se saborder elle-même. «Je ne veux pas penser uniquement au classement, aux points. C’est quelque chose qui met beaucoup de pression et je l’ai déjà vécu l’année dernière», indique Ylena In-Albon. «Je vais essayer de continuer à travailler dur, à faire les choses comme je sais les faire et j’espère simplement que ça va payer.» D’autant plus que, si près du but, le chemin n’en reste pas moins sinueux: «Vingt-quatre places, c’est proche et loin à la fois. C’est quelque chose de très difficile à atteindre. En juin dernier, je suis montée jusqu’à la 110ème place WTA avant de redescendre un peu. Pour passer ce pallier, il faut beaucoup de régularité. Je sais que j’en suis capable mais je sais aussi que ça sera difficile.»

YR
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