Défaite logique du FC Sion sur la pelouse de GC. L’entraîneur Marco Walker garde la tête froide

Le FC Sion continue d’alterner des hauts et des bas en Super League. Des petits hauts et des bas, très bas, comme la défaite 3-1 subie dimanche au Letzigrund face à GC. La semaine anglaise de la formation sédunoise s’est transformée en véritable calvaire puisqu’en 8 jours elle a quitté la Coupe de Suisse, elle a égaré deux points face à Lucerne avant de concéder ce revers logique en terre zürichoise.

Domination sans appel de GC

19 tirs à 5 en faveur de GC. Cette seule statistique suffit presque à illustrer la mainmise des Sauterelles dans cette partie. Le FC Sion a mis beaucoup de temps à entrer dans son match. Après de multiples assauts dans le premier quart d’heure, GC a fait sauter le verrou à la 24ème minute par Sene. 2-0 à la 30ème, 3-0 au retour des vestiaires. La messe était dite.

« Quand cela fonctionne moins bien on repart sur des longs ballons et on n’est plus bien dans le match. » Marco Walker, entraîneur du FC Sion

La réduction du score par Zuffi est d’ailleurs anecdotique comme le confirme l’entraîneur du FC Sion Marco Walker. 3-0 ou 3-1, ça n’aurait rien changé, dit-il. « Si on veut prendre quelque chose de positif, on pourra dire qu’on a fait match nul la deuxième mi-temps », avoue-t-il sans grande conviction.

Manque d’agressivité

Le nombre de tirs a été évoqué (19 à 5 pour GC) mais les Zürichois ont finalement marqué plus points que le FC Sion dans tous les registres. Plus de corners, plus de possession de balle et même plus de fautes commises.

« On doit quand même avoir des fautes plus dures et montrer qu’on est dedans. » Marco Walker, entraîneur du FC Sion

Marco Walker s’étonnait après le match de voir son équipe terminer la partie sans le moindre carton jaune. « Je ne veux pas dire qu’on doit faire mal à l’adversaire, précise le coach. Mais on doit quand même avoir des fautes plus dures et montrer qu’on est dedans. » Questionné sur l’absence de Serey Dié, l’entraîneur admet que cela explique une partie des problèmes constatés. « Parce que quand il n’est pas là, ce n’est pas qu’un seul joueur qui peut prendre sa position. Plusieurs joueurs doivent s’en occuper. Mais ça serait trop facile d’expliquer cela par la simple absence de Serey Dié. »

Des choses qui fonctionnent

S’il s’étonne d’un certain manque d’agressivité, Marco Walker s’étonne aussi de voir ses joueurs réduire la marque en appliquant les schémas qu’il avait demandé.

« Si on fait ce qui a été demandé, il se passe quelque chose. » Marco Walker, entraîneur du FC Sion

Comme si ses protégés n’écoutaient pas toujours, ou du moins n’appliquaient pas toujours les consignes. « Si on fait ce qui a été demandé il se passe quelque chose, appuie l’entraîneur. Comme le premier but de jeudi face à Lucerne. Mais quand cela fonctionne moins bien on repart sur des longs ballons et on n’est plus bien dans le match. »

Marco Walker assure enfin que sa situation personnelle n’a pas changé. Après ce match, qu’il a lui-même qualifié de mauvais, il s’attellera à préparer le prochain. Le FC Sion se rendra de nouveau au Letzigrund, pour y défier le FC Zürich cette fois. Ça sera dimanche à 14h15.