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De retour à la maison ce week-end, Candide Pralong se projette sur l'hiver à venir «comme un gamin»

Un nouveau sponsor principal. Un nouvel équipementier. Une forme au rendez-vous en cette période intense de préparation estivale. À 32 ans, Candide Pralong a de quoi voir l’avenir avec sérénité. Le fondeur du Val Ferret sera de retour «à la maison» ce samedi.

Christophe Moreillon
Christophe Moreillon, Rédaction Rhône FM
12 juil. 2023, 15:53
Candide Pralong
Candide Pralong ©FB: Candide Pralong - Nordic Focus Photo Agency

Candide Pralong a mis le cap sur le Jura français cette semaine. Depuis lundi et jusqu’à ce vendredi, il y est en camp avec son équipe: le Team Nordic Expérience. Le fondeur de 32 ans sera de retour sur ses terres ce week-end. Il participera samedi à la 8ème édition du IAM Champex Challenge, une épreuve de vélo ou de ski à roulettes entre Bovernier et la station du Val Ferret.

«Il y a douze mois, j’avais franchi la ligne après un peu plus de 42 minutes. Si je parviens à m’approcher des 40 minutes cette fois, mon objectif sera rempli.» Candide Pralong

En plein dans son intense période de préparation en vue de l’hiver à venir, le Valaisan ne cache pas qu’il prendra le départ tant par plaisir que pour se tester sur le plan physique. «J’ai déjà hâte d’y être, de retrouver ma famille, de revoir des gens de la région et de participer à cet événement qui est une vraie fête du sport», débute-t-il. «Comme j’y ai déjà participé ces dernières années, j’ai mes temps de référence en tête. En partant avec le même matériel que lors des dernières éditions, j’espère améliorer mon record personnel. Il y a douze mois, j’avais franchi la ligne après un peu plus de 42 minutes. Si je parviens à m’approcher des 40 minutes cette fois, mon objectif sera rempli.»

Présent dans l’espoir de susciter des vocations

Durant ce mois de juillet, Candide Pralong va enchaîner les compétitions. Au milieu d’un calendrier chargé, il avait à cœur d’être de la partie lors de cet événement lancé en 2015. Véritable ambassadeur de sa région et de son sport, il espère que sa présence permettra de susciter l’une ou l’autre vocation. «J’aimerais bien que ça motive quelques personnes à se mettre au ski de fond. Notamment les jeunes pour lesquels un parcours plus petit (ndlr: 35 kilomètres) et donc plus accessible est proposé. Je serai en tous les cas à disposition de tout le monde pour répondre aux éventuelles questions sur mon parcours ou la pratique du ski de fond. Depuis quelques années, une relève de qualité existe au niveau valaisan. C’est encourageant et il faut que ça perdure.»

«Je passe plus d’heures sur les skis à roulettes que sur les skis de fond.» Candide Pralong

Durant l’été, le fondeur du Val Ferret avale les kilomètres skis à roulettes au pied. Il relève les bienfaits de cette pratique sur sa discipline de prédilection.

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Rassuré sur son état physique

La dernière compétition en date à laquelle a pris part le Valaisan lui a permis de tirer des enseignements positifs sur sa forme du moment. La semaine dernière, il a remporté le classement général du Dupaski Festival, une épreuve disputée sur quatre courses et autant de jours. «Cela m’a permis de me tester sur quatre formats différents. En classique, en skating, sur un sprint et un tracé plus long», relève-t-il. «Il y avait du beau monde au départ avec passablement de Nordiques. J’ai essayé de mettre en pratique ma technique, ce que je travaille au quotidien et ça a plutôt bien fonctionné. Ma victoire au général prouve que je suis sur la bonne voie même si je sais qu’être rapide sur les roulettes ne me garantit pas de l’être également sur la neige. Ce qui est certain, c’est que ces quatre jours de compétition m’ont rassuré sur mon état physique.»

«À 32 ans, changer de matériel me fait du bien. Cela me donne une nouvelle motivation pour la suite.»Candide Pralong

Chargé sur le plan sportif, cet été est aussi fait de changements pour Candide Pralong. Arrivé à la fin de son contrat de deux ans avec l’hôtel «Au Club Alpin» de Champex, il a notamment changé de sponsor principal en s’entourant de l’entreprise Jean-Michel Sarrasin, spécialisée en ferblanterie, couverture et sanitaire. Il a également décidé de changer d’équipementier en rejoignant Fischer après de longues années chez Rossignol. «La séparation n’a pas été facile à vivre», témoigne-t-il. «Cela faisait une quinzaine d’années que je collaborais avec la marque française. Elle était devenue comme une deuxième famille pour moi. Si j’ai fait le choix de passer chez Fischer, c’est que leur matériel semble mieux convenir à mon style de ski. À 32 ans, ce changement fait du bien. Il me donne une nouvelle motivation pour la suite.»

La Coupe du Monde «à la maison» comme gros objectif

En évoquant la suite, et même si le début de la saison prévu fin novembre en Finlande est encore relativement loin, Candide Pralong ne cache pas une pointe d’excitation. «Même à mon âge, je suis toujours comme un gamin lorsqu’il s’agit de penser à l’hiver qui va arriver. J’en ai des étoiles plein les yeux. Il n’y aura ni Mondiaux, ni Jeux Olympiques mais la Coupe du Monde fera son retour en Valais. Pouvoir concourir à ce niveau dans la Vallée de Conches, sur un parcours que je connais par cœur et sur lequel j’avais disputé mes premières courses FIS sera spécial. Ce rendez-vous sera le gros objectif de ma saison. Celui qui est entouré en rouge dans mon agenda.»

Ces épreuves de Coupe du Monde dans la Vallée de Conches se tiendront entre le 26 et le 28 janvier 2024.

Christophe Moreillon
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