Après deux ans de galère, Mélanie Meillard aspire à un retour à la normale
Blessée au genou gauche en février 2018, Mélanie Meillard a depuis connu pas mal de galères. A l'aube de cette nouvelle saison, la skieuse d'Hérémence est bien décidée à - enfin - la disputer en intégralité.
De retour sur les skis il y a 10 jours, Mélanie Meillard aspire – enfin – à une saison complète. Depuis deux ans, la skieuse d’Hérémence galère en coupe du monde. Entre blessures et rechutes, elle n’a disputé que quatre courses depuis janvier 2018. En cause, une blessure au genou gauche survenue en 2018, lors d’un entrainement aux JO de Pyeongchang.
«Après deux opérations et deux ans de galère, j’ai dû apprendre à m’adapter.»
Depuis, Mélanie Meillard a été opérée à deux reprises. Aujourd’hui, elle est de retour avec l’ambition de prendre part à l’ensemble de la saison. «C’est sûr qu’après ces deux ans sans réellement courir, à toujours avoir mal… toujours être en galère, j’espère que ça va tourner et que je pourrai enfin vivre une saison normale», explique Mélanie Meillard. De retour sur les lattes, quid de ses douleurs au genou ? «Je ne peux pas dire qu’elles ont disparu. Après deux opérations, j’ai dû apprendre à gérer cela. Il faut savoir s’adapter, mais ça va dans la bonne direction.»
Physiquement prête
Et, pour la première fois depuis deux saisons, la skieuse de 22 ans a pu se préparer normalement sur le plan physique ce printemps. Même si une chute en août dernier l’a une nouvelle fois forcée à faire une pause. «Tout avait bien commencé avec une préparation physique normale et un retour sur les skis sans difficulté. Après il y a eu cette petite chute, mais c’est désormais reparti de plus belle!»
«Désormais je me connais, je sens quand je dois arrêter l’entrainement, faire plus de manches ou calmer le jeu.»
Une poisse qui, ces derniers temps, a collé aux skis de Mélanie Meillard. Ces épreuves lui ont permis de mieux connaître ses limites. «J’ai appris, c’est certain. Ce n’est pas toujours facile quand on tombe et qu’on doit se remettre. Mais désormais je me connais, je sens quand je dois arrêter l’entrainement, faire plus de manches ou calmer le jeu.»
Levi dans le viseur
Tous les voyants sont donc au vert pour Mélanie Meillard. Elle espère retrouver la compétition lors des deux slaloms prévus à la fin du mois à Levi. Et sur le plus long terme, son objectif est de retrouver son niveau d’avant-blessure, lorsqu’elle enchaînait six top 10 coupe du monde en janvier 2018. Mélanie Meillard est en tout cas convaincue d’y parvenir. «Le ski, ça ne se perd pas ! Je sais que je sais skier. Il me faut emmagasiner de la confiance et ça va venir. Peut-être pas tout de suite, mais petit à petit.»
«Le ski, ça ne se perd pas !»
Outre son retour, cette saison est particulière pour la skieuse d’Hérémence en raison, évidemment, du coronavirus. Est-ce que la pandémie et ses implications occupent l’esprit de Mélanie Meillard ? «Oui et non. Quand on skie, on n’y pense pas. Mais c’est vrai que quand on voit ce que ça implique en dehors de la piste, on ne sait pas vraiment comment va se dérouler notre saison. J’espère que tout va bien se passer. Si on peut déjà s’entrainer et avoir des courses, ce serait magnifique.» Et, pour l’instant, les prochaines courses de coupe du monde dans le viseur de Mélanie Meillard sont les deux slaloms de Levi, prévus les 21 et 22 novembre prochains.
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