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Appel à combattre enfin la violence contre les personnes âgées

Sur la base d'un rapport "alarmant" du Conseil fédéral, le Conseil suisse des aînés demande aux autorités fédérales et cantonales la mise en place d'un vaste programme de prévention de la violence à l'égard des personnes âgées. La Fédération valaisanne des retraités relaie l'appel.

Fabrice Germanier
Fabrice Germanier, Rédaction Rhône FM
01 juil. 2021, 07:15
Christian Bonvin
Christian Bonvin ©Rhône FM

Le Conseil suisse des aînés demande qu'on empoigne enfin le problème de la violence contre les personnes âgées. Selon les estimations, entre 300 mille et 500 mille personnes de plus de 60 ans seraient concernées chaque année en Suisse par une forme de maltraitance ou de négligence, soit dans le cadre domestique, soit en milieu institutionnel. Une évaluation confirmée par un rapport du Conseil fédéral publié en septembre dernier.

Le Conseil suisse des aînés invite la Confédération et les cantons à ne pas en rester aux conclusions jugées "alarmantes" de ce rapport. Il souhaite la mise en place d'un vaste programme de prévention dans tout le pays. Un appel que relaie aujourd'hui Christian Bonvin, co-président de la Fédération valaisanne des retraités, qui estime à 10 mille au moins le nombre de victimes valaisannes.

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Pour le Montheysan Jörg Rickenmann coordinateur d'alter ego, association romande pour la prévention de la maltraitance envers les personnes âgées, le maître-mot est "sensibilisation". A la fin 2020, alter ego avait formé plus de 16 mille personnes dans les EMS et CMS, très souvent à la demande des directions d'institution.

Une violence protéiforme

Mais la maltraitance est le plus souvent domestique, des actes omis ou commis par un membre de la famille. Elle peut revêtir de nombreuses formes, la plus courante étant "la violence financière", c'est-à-dire l'utilisation du patrimoine d'une personne âgée contre sa volonté. 33% des appels à la permanence téléphonique d'alter ego entrent dans cette catégorie. Suivent, la violence psychologique, 27%, et les négligences passives et actives, 19%. Les victimes, elles, sont majoritairement âgées de 80 à 99 ans et essentiellement des femmes.

FG
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