Téhéran dénonce l'attitude "illégale" et "biaisée" des Européens
L'Iran dénonce l'attitude "illégale", selon elle, des Européens qui veulent relancer le mécanisme de sanctions sur le nucléaire iranien. Cette approche pousserait "le niveau d'imprévisibilité à son plus haut" dans la région, a dit vendredi à Genève un vice-ministre.

Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se prononcer vendredi à New York sur l'opportunité de réimposer des sanctions contre l'Iran, en vertu d'un processus déclenché par Paris, Londres et Berlin. Les trois acteurs européens estiment que le récent accord entre Téhéran et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) n'est pas suffisant.
"La seule personne qui peut le dire est Rafael Grossi", le directeur de cette entité onusienne, a affirmé aux correspondants accrédités à l'ONU à Genève (ACANU) le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Saeed Khatibzadeh. Les sites iraniens étaient contrôlés par l'AIEA jusqu'aux attaques israéliennes et américaines en juin dernier, y compris les 400 kg d'uranium enrichis à 60% que les Occidentaux mentionnent, a-t-il rappelé.