Wesley : « J’ai toujours admiré Cafu et Dani Alves. J’essaie de m’en inspirer. »

Son bonjour est timide, ses premières réponses hésitantes. Wesley ne parle pas français, mais il promet de s’y mettre. C’est donc en portugais que la discussion s’engage. Formé à Flamengo, le latéral droit est arrivé en Europe en 2019, pour rejoindre le Hellas Vérone. Il a ensuite été engagé par la Juventus pour intégrer les M23. Même s’il a eu droit à une apparition en Coupe d’Italie avec l’équipe principale, l’objectif pour celui qui fêtera ses 21 ans le 13 mars prochain c’est de continuer de s’aguerrir. Voilà pourquoi Wesley ne voit pas son prêt au FC Sion comme un pas un arrière dans sa jeune carrière. « C’était une décision commune de me faire venir ici, pour le bien de tous. Pour que je puisse encore grandir et évoluer. Je suis venu pour défendre ce club avec la plus grande fierté sur et en dehors du terrain et j’espère aider le FC Sion à gagner des matches et à obtenir des résultats positifs. »

Une intégration à toute vitesse

À peine était-il arrivé en Suisse, que Wesley donnait déjà du fil à retordre à ses coéquipiers (et concurrents de poste) mais aussi et surtout à ses adversaires. Très en vue lors du match contre St-Gall (victoire 3-2), buteur face à Bâle (2-2) puis passeur décisif en coupe à Aarau (défaite 4-2), le jeune latéral a fait forte impression.

« En Suisse il fait encore plus froid qu’en Italie. » Wesley, latéral droit du FC Sion

Il est convaincu d’avoir fait le bon choix. « J’avais déjà entendu parler de la Suisse et je savais que c’était un bon championnat, dit-il. Je suis au bon endroit pour progresser. » Différence majeure par rapport à l’Italie où il vient de passer ses deux dernières saisons : la météo. « En Suisse il fait encore plus froid », ajoute-t-il en souriant.

Des sources d’inspiration brésiliennes

Utilisé à quatre reprises par Fabio Grosso depuis son arrivée, soit tous les matches disputés par le FC Sion en février, Wesley a déjà inscrit un but et laissé quelques bonnes indications.

« Je sais aussi que si je fais bien mon travail offensif cela aidera l’équipe sur le plan défensif. » Wesley, latéral droit du FC Sion

Ce défenseur à vocation offensive tire son inspiration de deux modèles bien précis. « J’ai toujours été fan de deux latéraux brésiliens en particulier : Cafu et Daniel Alves. J’ai toujours admiré leur football et j’essaie de m’en inspirer. A l’heure actuelle mon style de jeu ressemble plus à celui de Dani Alves. J’aime défendre et attaquer. C’est sûr que je préfère me porter vers l’avant mais je sais aussi que si je fais bien mon travail offensif cela aidera l’équipe sur le plan défensif. Voilà pourquoi j’aime les deux et c’est essentiel dans ma position. »

Un surnom évocateur

Porté vers l’avant, Wesley n’oublie pas les tâches défensives. Cette aptitude à couvrir le terrain et à beaucoup courir lui a valu d’être surnommé Gasolina, qui veut dire littéralement de l’essence. Le Brésilien revient sur les origines de son surnom. « Quand j’étais petit je jouais au futsal. Un supporter avait remarqué que je courrais beaucoup et m’a appelé Gasolina. Depuis mes 8 ans ce surnom est resté. Je m’y suis tellement fait qu’aujourd’hui je préfère presque qu’on m’appelle par mon surnom que par mon vrai prénom. Il faut dire que ça me correspond parfaitement. À mes caractéristiques et à ma vitesse. »

Il connait ses qualités, il sait où il veut aller. Wesley nous confie également que son adaptation au FC Sion se passe très bien. Selon lui, il ne manque pas grand-chose à l’équipe valaisanne pour progresser au classement. « Les résultats viendront », dit-il avec conviction. Les suiveurs apprécieront.