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Voyage Voyage – épisode 9 : Sébastien Clivaz, jamais sans son téléphone

Le sport est synonyme de voyages, de trajets plus ou moins longs, plus ou moins fréquents. Pendant ces fêtes, découvrez les portraits de neuf Valaisan·ne·s qui nous parlent de cet aspect lié à leur pratique sportive aux quatre coins de la Suisse et du monde. Épisode 4 : Sébastien Clivaz.

Hugo Da Custodia
Hugo Da Custodia, Rédaction Rhône FM
06 janv. 2023, 08:00
Sébastien Clivaz
Sébastien Clivaz ©beggysworld

Bien connu des parquets helvétiques, Sébastien Clivaz s’illustre surtout sur la scène européenne. Ancien employé de la Fédération, Sébastien Clivaz a quitté son poste de responsable des arbitres. Il continue néanmoins d’officier dans le championnat suisse mais sa principale activité se concentre sur l’Eurocup et l’Euroligue, les meilleures compétitions de clubs du Vieux Continent.

Sébastien Clivaz et les voyages : « Un bon planificateur »
L’avion est sa deuxième maison, l’aéroport de Genève n’a plus aucun secret. Depuis plus de 10 ans, Sébastien Clivaz ne se contente plus d’arpenter la Suisse pour vivre sa passion de l’arbitrage. Les plus grandes salles de basket européenne représentent son terrain de jeu. Your browser does not support the audio element.

Le Graal

« Si on devait faire un parallèle avec le football, on pourrait dire que la Superligue européenne existe dans le basket depuis 20 ans », précise l’arbitre valaisan pour placer le contexte. En effet, la Ligue des Champions existe aussi pour le ballon orange mais elle ne fait pas office de meilleure compétition.

« L’Euroligue c’est ce qui se fait de mieux après la NBA. » Sébastien Clivaz

Les trophées les plus prestigieux et les plus convoités sont l’Eurocup et surtout l’Euroligue, gérés par une même société. « L’Euroligue c’est ce qui se fait de mieux après la NBA », ajoute encore Sébastien Clivaz. « C’est une compétition qui grandit toujours, c’est le Graal pour un arbitre. » Dans la cour des grands, le Chablaisien précise tout de même que son activité d’arbitre ne lui permet pas de dégager un salaire complet. « Impossible d’en vivre en étant basé en Suisse mais j’apprécie le fait de pouvoir travailler dans le privé à côté, ça me permet de me vider la tête. »

Des inconvénients

L’entrée de Sébastien Clivaz dans le giron de l’Euroligue, s’accompagne de quelques désagréments. « C’est une compétition privée qui n’est pas gérée par la FIBA. Les deux instances se livrent une petite guerre. » Conséquence de ce conflit : les arbitres qui s’engagent hors de la Fédération internationale de basket doivent renoncer à d’autres convocations. « 95% des arbitres FIBA acceptent de passer en Euroligue », estime-t-il.

« On fait une croix sur les JO ou les Mondiaux mais ça vaut largement la peine. » Sébasien Clivaz

Et le jeu en vaut-il la chandelle ? « Absolument, répond-il. Certes, on fait une croix sur les JO ou les Championnats du monde mais au vu du niveau des équipes que l’on croise chaque semaine ça vaut largement la peine. »

Un profil atypique

Convaincu par ses choix, Sébastien Clivaz est actuellement le seul arbitre helvétique en Euroligue. Selon lui, il doit son ascension à divers facteurs. « En Suisse, nous avons des responsabilités plus rapidement qu’ailleurs. Très vite je me suis retrouvé au centre des décisions en tant qu’arbitre principal. » Une progression qui peut prendre plus de temps ailleurs en Europe. « En Grèce par exemple, reprend le Chablaisien. Certains de mes collègues avaient l’habitude des grosses ambiances, de la pression du public et des médias mais ils n’ont pas pu être premier arbitre aussi vite que moi. »

« En Suisse, certains n’aiment pas l’arbitre Clivaz, ça fait partie du jeu. Sur la scène européenne, les gens se focalisent moins sur la personne. » Sébastien Clivaz

Dans un futur à moyen terme, jamais un club helvétique n’aura la chance d’évoluer à ce niveau. Sébastien Clivaz s’estime donc chanceux. Il avoue même être un grand fan de basket avant tout, même si « personne ne fait de cadeau et que pour être en Euroligue il faut avoir le niveau ». Autre point positif, il souffre moins des retrouvailles, si habituelles dans les championnats nationaux. « Malheureusement les gens me connaissent en Suisse, dit-il sourire en coin. Certains n’aiment pas l’arbitre Clivaz, ça fait partie du jeu. Sur la scène européenne, les gens se focalisent moins sur la personne. Nous ne sommes qu’un maillot bleu ou orange. C’est peut-être un peu plus plaisant ».

HDC
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