Gelson Fernandes: «Non, je n'ai pas sauvé la place de Marco Walker»
Le FC Sion affronte Zurich ce dimanche. Après la déconvenue du week-end dernier contre GC, la pression est forte sur les épaules de l’entraineur Marco Walker.

Le FC Sion se déplace ce dimanche sur la pelouse du FC Zurich. La pression est grande sur l’entraineur des Valaisans Marco Walker. La prestation du week-end dernier face à GC, qui ressemblait beaucoup à celle du match de Coupe de Suisse contre le Stade Lausanne Ouchy, n’a pas plu du tout à Christian Constantin. Le président a d’ailleurs fortement et publiquement critiqué son entraineur en début de semaine. Ce vendredi, c’est le vice-président du club Gelson Fernandes qui s’est présenté au point presse hebdomadaire. Interview.
Gelson Fernandes, quel constat dressez-vous du FC Sion actuellement?
Il est simple : nous devons faire mieux sur certains matches. Nous en avons perdu certains durant lesquels l’état d’esprit était défaillant. Et là-dessus, on doit vraiment faire plus. Maintenant, je ne suis pas alarmiste car je connais le processus qui doit s’opérer avec des jeunes joueurs comme nous avons, comme Fayulu, Saintini, Schmied, Marquinhos, Keita ou Stojilkovic. Ça peut arriver de ne pas être dans le coup pendant un match. Par contre, l’état d’esprit doit être irréprochable.
Comment lutter contre cette perte d’état d’esprit?
En répétant. Répéter, répéter, répéter. Non pas les mésaventures ou les déconvenues sur le terrain. Mais en répétant le fait que dès qu’on est moins bien, dès qu’on fait un petit peu moins d’efforts, ça ne suffit pas. Ça ne passe pas dans ce championnat, ça ne passe pas pour une équipe comme la nôtre.
«Ne parlons pas de crise, nous étions invaincus pendant cinq matches en championnat avant GC. C’est un signal d’alarme.» Gelson Fernandes
Quel rôle avez-vous eu cette semaine auprès des joueurs?
Un rôle actif, mais en même temps passif parce que je ne suis pas sur le terrain avec eux. Je leur ai dit ce que je pensais et je leur ai apporté mon soutien par rapport à certaines choses.
Et quelles ont été vos paroles?
Ça reste entre eux et moi.
Est-ce qu’aujourd’hui, la crise couve au FC Sion?
Non ! Ne parlons pas de crise, nous étions invaincus pendant cinq matches en championnat avant GC. C’est un signal d’alarme.
Vous avez évoqué ce signal d’alarme avec Marco Walker?
Oui.
Et qu’en est-il ressorti?
Ça reste entre nous.
Vous êtes aujourd’hui présent au point presse hebdomadaire. C’est inhabituel. Quel est le message?
Le message est que tout le monde assume ses responsabilités. On s’est dit les choses, nous avons été transparents et on ne s’est rien caché. On a envie et besoin de faire plus. Le coach le sait. L’ensemble de l’effectif le sait.
Christian Constantin s’est exprimé publiquement en ayant des mots très clairs par rapport à Marco Walker. Vous partagez son point de vue?
Je partage une partie de son avis, c’est certain. Après, nous ne sommes pas d’accord sur tout. C’est normal et on se complète. Mais globalement, on a tous envie que ça fonctionne.
«C’est important d’être concentré sur la performance et l’état d’esprit du prochain match contre Zurich.» Gelson Fernandes
Le président a notamment dit que sans votre présence et celle de Barthélémy Constantin, il se serait déjà séparé de Marco Walker. Vous avez sauvé la place de l’entraineur?
Non, je n’ai pas sauvé la place de Marco Walker, parce qu’on est tous ensemble. Par contre, j’ai dit ce que je pensais.
Vous êtes convaincu qu’il est l’homme de la situation ?
C’est l’entraineur du FC Sion pour le match à Zurich, oui. C’est important aujourd’hui d’être concentré sur la performance et l’état d’esprit de cette prochaine rencontre.
Critiqué par son président, l'entraineur du FC Sion dit ne penser à rien d'autre que la rencontre de dimanche à Zurich. Il assure aussi être habitué à cette pression.
